Résumé :
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La rencontre de la physiologie de l’exercice et de l’immunologie a fait naître le concept inattendu de « muscle endocrine ». Afin d’assurer sa contraction, le muscle squelettique dégrade du glucose pour synthétiser de l’ATP. Quand le glycogène musculaire diminue, le glucose est fourni par le foie, principalement sous contrôle des hormones hyperglycémiantes (glucagon, cortisol). Cependant à l’exercice prolongé, les fibres musculaires actives produisent de l’interleukine-6, cytokine libérée dans le sang qui se lie à ses récepteurs hépatiques et favorise la production de glucose, agissant comme une véritable hormone d’origine musculaire.
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