Titre : | Gentamicin-induced readthrough of stop codons in Duchenne muscular dystrophy |
Revue : | Annals of neurology, 67, 6 |
Auteurs : | Malik V ; Rodino-Klapac LR ; Viollet L ; Wall C ; King W ; Al Dahhak R ; Lewis S ; Shilling CJ ; Kota J ; Serrano-Munuera C ; Hayes J ; Mahan JD ; Campbell KJ ; Banwell B ; Dasouki M ; Watts V ; Sivakumar K ; Bien-Wilner R ; Flanigan KM ; Sahenk Z ; Barohn RJ ; Walker CM ; Mendell JR |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 771-780 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | biopsie musculaire ; capacité vitale ; codon stop ; créatine kinase ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; force musculaire ; gentamicine ; muscle squelettique ; mutation génétique ; pharmacothérapie ; souris mdx |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 10/10/2010 - Dystrophie de Duchenne : le traitement par gentamicine permet l'expression de la dystrophine entière Les aminoglycosides sont des antibiotiques qui perturbent la synthèse protéique en se fixant sur les ribosomes. Ils empêchent une fin de traduction par un codon stop prématuré, permettant ainsi la traduction de la protéine entière. Chez la souris mdx, une réduction du taux sérique de créatine kinase ainsi que l'expression d'une dystrophine entière ont été observée après 14 jours de traitement par la gentamicine. Dans un article publié en juin 2010, une équipe américaine a étudié les effets d'un traitement à long terme par la gentamicine. Un premier groupe comprenant 10 personnes atteintes de DMD, avec un codon stop dans le gène codant la dystrophine, et un deuxième groupe de 8 personnes atteintes de DMD, avec une mutation décalant le cadre de lecture, ont reçu un traitement par gentamicine (7,5 mg/kg) en intra veineux pendant 14 jours. Le taux sérique de créatine kinase pour les sujets avec un codon stop a été diminué de 50% ; il est resté sans changement pour les sujets dont le cadre de lecture est décalé. Deux autres groupes de 12 et de 4 patients atteints de DMD avec un codon stop dans le gène de la dystrophine ont reçu un traitement par gentamicine pendant 6 mois, respectivement 1 ou 2 fois par semaine. Le groupe de 4 patients devait initialement comporter 12 personnes, mais 8 d'entre elles ont préféré participer à un protocole utilisant un traitement oral, plus simple à administrer, le PTC124. C'est pourquoi les résultats des deux groupes ont été alors analysés en un seul groupe de 14 sujets. Le taux sérique de créatine kinase a été diminué et le taux de dystrophine à la biopsie musculaire a été significativement augmenté. La force musculaire a été stabilisée et la capacité vitale légèrement augmentée. Aucune atteinte rénale ou auditive n'a été observée. Chez un patient, l'analyse des marqueurs du système immunitaire a mis en évidence des signes de sensibilité à la dystrophine nouvellement formée. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20517938 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1002/ana.22024 |