Titre : | Dystrophin immunity in Duchenne's muscular dystrophy |
Revue : | New England Journal of Medicine (The), 363, 15 |
Auteurs : | Mendell JR ; Campbell K ; Rodino-Klapac L ; Sahenk Z ; Shilling C ; Lewis S ; Bowles D ; Gray S ; Li C ; Galloway G ; Malik V ; Coley B ; Clark KR ; Li J ; Xiao X ; Samulski J ; McPhee SW ; Samulski RJ ; Walker CM |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 7/10/2010 |
Pages : | p. 1429-1437 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; épissage alternatif ; immunité cellulaire ; lymphocyte T ; muscle squelettique ; mutation génétique ; réponse immunitaire ; thérapie génique ; vecteur adénoassocié |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 02/12/2010 - Analyse des réponses immunitaires liées au transfert de mini-dystrophine chez des patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est liée à des mutations dans le gène codant la dystrophine. Du fait de sa très grande taille (79 exons), ce gène ne peut être transféré au sein de virus adéno-associé en vue d'une thérapie génique. Dans un article publié en octobre 2010, une équipe américaine a évalué l'efficacité du transfert d'un gène codant une dystrophine raccourcie et fonctionnelle (mini-dystrophine) chez 6 personnes atteintes de DMD. Trois d'entre elles ont reçu de faible dose de vecteur, et les 3 autres, de forte dose. Des biopsies musculaires ont été réalisées au 42e jour pour 4 patients et au 90e jour pour les 2 autres. Aucune fibre musculaire exprimant la mini-dystrophine n'a été détectée dans les biopsies réalisées au 90e jour. Des fibres musculaires exprimant la mini-dystrophine ont été retrouvées sur 2 des 4 biopsies réalisées au 42e jour. Chez les 3 patients ayant reçu de faibles doses de vecteur, aucun lymphocyte T spécifique de la mini-dystrophine n'a été retrouvé pour 2 d'entre eux. Une réponse immunitaire a été détectée avant même que le traitement ne débute chez le 3e, associée à une forte réponse immunitaire après traitement. Chez les 3 patients ayant reçu des doses élevées de vecteurs, la réponse des lymphocytes T a été retardée pour 2 patients. Elle a été détectée avant même que le traitement ne débute chez le 3e patient. De façon inattendue, il existait chez 2 patients une population de lymphocytes T spécifiques de la mini-dystrophine avant l'initiation du traitement. L'existence d'une réaction immunitaire provoquée par la dystrophine transférée mais aussi par la dystrophine endogène avant le début du traitement, doit être mieux comprise et mieux gérée pour développer de nouvelles thérapies. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20925545 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1056/NEJMoa1000228 |