Titre : | Mycophenolate mofetil in juvenile dermatomyositis : a case series |
Revue : | Rheumatology international, 32, 3 |
Auteurs : | Dagher R ; Desjonquères M ; Duquesne A ; Quartier P ; Bader-Meunier B ; Fischbach M ; Guiguonis V ; Picherot G ; Cimaz R |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2012 |
Pages : | p. 711-716 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | âge ; dermatomyosite juvénile ; enfant ; étude de cas ; étude rétrospective ; faiblesse musculaire ; fatigue musculaire ; immunosuppresseur ; IRM ; muscle squelettique ; mycophénolate mofétil ; ressources humaines ; sexe ; stéroïde ; test musculaire |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 24/04/2011 - Efficacité du mycophénolate de mofétil dans la dermatomyosite : à propos d’une série française La dermatomyosite fait partie des myopathies inflammatoires et touche un nombre non négligeable d’enfants ou d’adolescents. Elle est due à un dérèglement du système immunitaire et se traduit par la production d’auto-anticorps entrainant une atrophie des fibres musculaires dans la zone périfasciculaire. Cliniquement, le tableau associe un déficit musculaire d’intensité variable, des signes cutanés et une élévation franche des CPK (au moins au début). Le traitement de choix repose sur une corticothérapie à dose efficace pendant plusieurs semaines, associée ou non à des immunosuppresseurs, ce qui permet une restitution ad integrum dans la plupart des cas. Dans un article publié en décembre 2010, un consortium de cliniciens français rapporte une série de patients français réfractaires au traitement classique et pour lesquels l’adjonction de mycophénolate de mofétil a été nécessaire. Les critères principaux de jugement étaient, à 3 mois de traitement par mofétil, le gain de force musculaire et la capacité ou non à diminuer la dose de corticostéroïdes d’au moins 15%. 8 enfants ou adolescents ont ainsi été étudiés. Cette thérapie innovante a été jugée comme efficace et bien tolérée dans l’ensemble à l’exception d’une neutropénie transitoire en début de traitement. En moyenne, la dose de corticoïdes a par exemple pu être diminuée de 18%. Un tel résultat positif nécessitera toutefois d’être conforté par d’autres études, idéalement dans le cadre d’un essai randomisé. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21152922 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1007/s00296-010-1653-5 |