Titre : | Pip5 transduction peptides direct high efficiency oligonucleotide-mediated dystrophin exon skipping in heart and phenotypic correction in mdx mice |
Revue : | Molecular therapy, 19, 7 |
Auteurs : | Yin H ; Saleh AF ; Betts C ; Camelliti P ; Seow Y ; Ashraf S ; Arzumanov A ; Hammond S ; Merritt T ; Gait MJ ; Wood MJA |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2011 |
Pages : | p. 1295-1303 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; essai clinique de phase 1 ; injection intramusculaire ; morpholino ; myocarde ; saut d'exon ; souris mdx |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 30/12/2011 - Une technique améliorée de saut d’exon par oligo-antisens permet également de cibler le muscle cardiaque chez la souris mdx La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est la plus fréquente des maladies neuromusculaires de l’enfant. Transmise selon un mode récessif lié au chromosome X, elle est due à une anomalie du gène codant la dystrophine, un des composants protéiques majeurs de la fibre musculaire. Les mutations du gène DMD sont majoritairement des délétions ou des duplications décalant le cadre de lecture. La DMD est à l’origine d’un déficit touchant progressivement le muscle squelettique, et de manière retardée, le muscle cardiaque. La technique dite du saut d’exon (ou épissothérapie) consiste à essayer de rétablir un cadre de lecture à l’intérieur du gène rendant ainsi possible la production d’une protéine certes un peu tronquée mais fonctionnelle. Les essais thérapeutiques chez la souris mdx, et désormais chez l’homme, sont probants. Dans un article publié en avril 2011, les spécialistes de thérapie génique d’Oxford rapportent chez la souris mdx une amélioration substantielle de la réexpression de la dystrophine après saut d’exon et démontrent surtout que l’adjonction d’un motif peptidique de type Pip5 permet un adressage de l’oligo-antisens réparateur (de type PMO) au niveau du muscle cardiaque. Cette réexpression atteint jusqu’à la moitié du taux normal de dystrophine au niveau cardiaque. Ce résultat jusqu’ici très difficile à obtenir laisse présager une possible amélioration clinique ce d’autant que la tolérance du PMO amélioré reste bonne. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21505427 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1038/mt.2011.79 |