Titre : | Three types of striational antibodies in myasthenia gravis |
Revue : | Autoimmune diseases, 2011, 740583 |
Auteurs : | Suzuki S ; Utsugisawa K ; Nagane Y ; Suzuki N |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2011 |
Pages : | 7 p. |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | anticorps ; article de type review ; électrocardiographie ; ELISA ; immunothérapie ; myasthénie auto-immune ; perspective thérapeutique ; pharmacothérapie ; prednisone ; récepteur à la ryanodine ; récepteur cholinergique ; thymome ; titine |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 06/10/2011 - Auto-anticorps contre le muscle strié et myasthénie auto-immune : quelle signification ? La myasthénie auto-immune est une maladie fréquente, non génétiquement déterminée, survenant volontiers chez une adulte jeune. Très variable dans son expression clinique et son intensité, elle entraine des déficits musculaires fluctuants, principalement au niveau de la musculature oculaire. Elle est due à l’action délétère d’auto-anticorps dirigés contre le récepteur de l’acétylcholine (AChR) ou d’autres constituants de la jonction neuromusculaire. Le dérèglement du système immunitaire qui en est à l’origine s’accompagne souvent de la production d’autres auto-anticorps dont l’importance, la pathogénicité et la valeur pronostique sont discutées. Dans un article de synthèse publié en juillet 2011, des neurologues japonais abordent le sujet en s’intéressant à trois de ces anticorps dirigés contre des protéines musculaires: la titine, le récepteur musculaire à la ryanodine (RYR1) et un canal potassique voltage-dépendant (Kv1.4). L’amélioration des techniques a permis une meilleure détection de ces anticorps. Ils ne sont toutefois pas spécifiques de la myasthénie et ne sont donc pas recherchés en routine. Plusieurs études compilées par les auteurs soulignent toutefois leur présence dans les formes les plus sévères de la maladie, notamment celles avec manifestations bulbaires ou celles associés à une myosite ou une cardiomyosite concomitantes. Les auto-anticorps anti-Kv1.4 seraient, de ce point de vue, ceux des trois ayant le plus mauvais pronostic. Les auteurs plaident pour une utilisation plus grande de ces dosages en pratique quotidienne. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&dopt=Citation&list_uids=21785709 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.4061/2011/740583 |