Titre : | Variable phenotype of delta-45-55 Becker patients correlated with nNOSmu mislocalization and RYR1 hypernitrosylation |
Revue : | Human molecular genetics, 21, 15 |
Auteurs : | Gentil C ; Leturcq F ; Ben Yaou R ; Kaplan JC ; Laforet P ; Pénisson-Besnier I ; Espil Taris C ; Voit T ; Garcia L ; Pietri Rouxel F |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2012 |
Pages : | p. 3449-3460 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | données chiffrées ; dystrophie musculaire de Becker ; dystrophie musculaire de Duchenne ; étude de cohorte ; France ; gène RYR1 ; histopathologie musculaire ; NO synthase ; saut d'exon |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Myopathie de Duchenne : du nouveau dans les mécanismes de la maladie et dans un de ses traitements potentiels Pour traiter la dystrophie musculaire de Duchenne, l'un des sauts d'exons envisagés consiste à sauter un bout du gène de la dystrophine allant de l'exon 45 au 55. L'idée est d'obtenir une protéine plus courte mais fonctionnelle. Or, en étudiant des malades souffrant de dystrophie musculaire de Becker, une forme généralement moins sévère que celle de Duchenne, qui n'ont pas ce bout de gène, l'équipe de France Piétri-Rouxel de l'Institut de Myologie (1) vient de montrer que ce saut d'exons n'est pas anodin (2). Chez certains de ces malades, la dystrophine raccourcie entraîne une mauvaise localisation d'une protéine appelée nNOS. Au lieu d'être exclusivement dans la membrane des cellules musculaires, toute ou partie de celle-ci se situe dans le cytoplasme. Il s'avère qu'elle y affecte une seconde protéine, RYR1, qui est le déclencheur de la contraction musculaire. " Ainsi modifiée, RYR1 perd en efficacité pour exciter le muscle ", résume France Piétri-Rouxel. Ces travaux incitent donc à la prudence pour le saut des exons 45 à 55, mais ils sont également source de bonnes nouvelles. Lorsque nNOS est uniquement dans la membrane, ou à la fois dans la membrane et dans le cytoplasme des cellules musculaires, les malades présentent une atteinte modérée voire très modérée. Inversement, si nNOS se situe exclusivement dans le cytoplasme, l'atteinte est sévère. La localisation de nNOS pourrait donc devenir un indicateur pour évaluer l'efficacité d'un traitement. En outre, l'industrie pharmaceutique développe actuellement des traitements visant à stabiliser la protéine RYR1 qui pourraient à terme intéresser les dystrophies musculaires de Duchenne et Becker. "De fait, même s'il faut rester prudent et s'il faudra sans doute envisager un traitement pharmacologique complémentaire, le saut des exons 45 à 55 reste une piste thérapeutique encourageante susceptible de s'adresser à 75 % des malades ayant une délétion", conclut France Piétri-Rouxel. (1) UM76-UPMC/ U974-Inserm / UMR7215-CNRS -Institut de Myologie (2) Variable phenotype of del45-55 Becker patients correlated to nNOSµ mislocalization and RYR1 hypernitrosylation, Human Molecular Genetic, publication en ligne le 15 mai 2012 |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&dopt=Citation&list_uids=22589245 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1093/hmg/dds176 |