Résumé :
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Toutes les études et enquêtes nationales menées ont mis en évidence la susceptibilité des personnes en situation de handicap aux pathologies orales. Cette vulnérabilité est due à deux facteurs principaux, le premier concerne la nature même de la déficience impliquant la sphère orofaciale ainsi que le degré d'autonomie en matière d'hygiène orale et le second concerne la découverte souvent tardive des pathologies buccodentaires. Ces deux facteurs de gravité cumulés aboutissent à des décisions de prise en charge d'urgence souvent radicales (édentations anarchiques). Ils sont responsables d'un accroissement de la dépendance, d'un préjudice esthétique, constituant un frein supplémentaire à l'intégration sociale des personnes en situation de handicap. Ce "sur-handicap" pourrait être évité si tous les acteurs concernés par la santé des personnes en situation de handicap collaboraient à la promotion des méthodes de prévention buccodentaire individualisées. (Flash Handicap n° 9, 3 mai 2013)
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