Résumé :
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Si la température joue un rôle important sur les symptômes cliniques de la myasthénie (le “froid” conduisant généralement à une amélioration clinique de la maladie alors que le “chaud” peut aggraver les symptômes), il en est de même, pour les signes électrophysiologiques retrouvés chez les patients atteints de myasthénie : ils peuvent être biaisés par la température. Il a déjà été démontré qu’il était important de maintenir la main chaude (35-37°C) pour optimiser la sensibilité de la stimulation nerveuse répétée, examen électrophysiologique utilisé le diagnostic de myasthénie. Les auteurs, qui ont montré auparavant l’intérêt d’une chaleur plus élevée (44°C), ont mis au point un protocole d’étude des effets de la température sur les résultats de la stimulation nerveuse répétée du nerf cubital, qu’ils ont testé chez 7 patients atteints de myasthénie. Ils concluent à l’intérêt de la stimulation nerveuse répétée à haute température pour le diagnostic de la myasthénie généralisée, en particulier chez les patients qui supportent mal l’EMG sur fibre unique et/ou lorsque des problèmes techniques interfèrent avec l’enregistrement des muscles proximaux.
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