Résumé :
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Les mutations en cause dans le syndrome du canal lent (un syndrome myasthénique congénital) prolongent les périodes d’ouverture du canal des récepteurs de l’acétylcholine. In vitro, le sulfate de quinidine raccourcit le temps d’ouverture de ce canal. D’où l’idée des auteurs de traiter six patients atteints par cette substance. Si l’un des patients est devenu allergique au sulfate de quinidine au bout de 7 jours, les autres patients l’ont bien toléré et après 30 jours de traitement, les auteurs ont constaté une amélioration significative de la force musculaire (objectivée par des mesures cliniques) ainsi que de l’amplitude des potentiels d’action composés obtenus par stimulation répétée.
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