Résumé :
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En août 1996, cette patiente présentait une faiblesse des membres inférieurs, une dyspnée et une dysphagie. Les examens ont alors relevé 17% d’éosinophiles et un taux augmenté des créatine kinases. Début septembre, elle eut besoin d’une ventilation artificielle et fut traité par thymectomie, échanges plasmatiques et prednisolone. Le 20 décembre, elle retrouvait son autonomie respiratoire. Les auteurs spéculent sur le fait que l’hyperéosiniphilie et la myasthénie sont probablement causées par des anomalies communes des cellules-T ou que les réponses immunitaires des cellules-T et des éosinophiles peuvent avoir une influence néfaste sur la jonction neuromusculaire.
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