Résumé :
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Sclérose latérale amyotrophique, neuropathies diabétiques, maladies d'Alzheimer, de Parkinson ou de Huntington font aujourd'hui l'objet de nombreux essais thérapeutiques avec des neurotrophines, et ce bien que n’aient pu être rattachée aucune affection neuro-dégénérative au déficit d'un facteur de croissance neurotrophique spécifique. Les voies d'administration de ces substances, aux effets secondaires majeurs, sont encore à l'étude : pompes à perfusion continue rechargeables reliées par cathéter à la zone cible, implantation dans le système nerveux de polymères à résorption lente diffusant le facteur neurotrophique, administration par voie systémique de molécules de transport liposolubles ou d'anticorps reconnaissant le récepteur de la transferrine, jouant tous deux le rôle de facteurs de perméation de la barrière hémato-encéphalique... et bien sûr thérapie génique in vitro (transplantation de cellules autologues génétiquement modifiées ou de cellules hétérologues immunoprotégées) et in situ (utilisation d'un adénovirus ou d'un retrovirus dérivé de l'herpès).
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