Résumé :
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Myopathies et neuropathies secondaires à l’infection par le VIH. Des anomalies du système nerveux périphérique sont retrouvées chez 50 à 90% des patients infectés par le VIH, conduisant dans 15% des cas à des manifestations cliniques telles qu’une polyneuropathie axonale distale sensitive, et plus rarement une polyradiculonévrite aiguë mimant un syndrome de Guillain-Barré, une polyradiculonévrite chronique ou une mononévrite. Des atteintes du muscle par le virus telles qu’une polymyosite, une cachexie et plus rarement une myasthénie ou une rhabdomyolyse sont aussi retrouvées. Enfin, des troubles musculaires peuvent accompagner un traitement à haute dose d’AZT (myopathie proximale à l’AZT).
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