Titre :
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Primary adhalinopathy (alpha-sarcoglycanopathy): clinical, pathologic, and genetic correlation in 20 patients with autosomal recessive muscular dystrophy
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Revue :
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Neurology, 48, 5
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Auteurs :
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Eymard B ;
Romero NB ;
Leturcq F ;
Piccolo F ;
Carrié A ;
Jeanpierre M ;
Collin H ;
Deburgrave N ;
Azibi K ;
Chaouch M ;
Merlini L ;
Thémar-Noël C ;
Pénisson I ;
Mayer M ;
Tanguy O ;
Campbell KP ;
Kaplan JC ;
Tomé FMS ;
Fardeau M
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Type de document :
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Article
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Année de publication :
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1997
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Pages :
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p 1227
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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adulte
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corrélation génétique
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degré de sévérité
;
essai clinique
;
expression génique
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humain
;
LGMDR3 liée à l'alpha-sarcoglycane
;
physiopathologie
;
transmission autosomique récessive
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Résumé :
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Une équipe française a suivi 20 patients issus de 15 familles (12 d’Europe et 3 d’Afrique du Nord) présentant un déficit primaire en adhaline (“alpha”-sarcoglycane), afin de caractériser le phénotype clinique et d’analyser les corrélations entre le taux d’expression de l’adhaline et le type de mutation génétique (le gène de la maladie est celui de l’adhaline, en 17q21). L’âge de début et la sévérité de l’atteinte musculaire sont hétérogènes : six patients sont en fauteuil roulant (déjà avant 15 ans), tandis que cinq autres patients avec une atteinte plus modérée, peuvent toujours marcher à l’âge adulte. Les données cliniques en revanche sont comparables chez tous les patients : atteinte symétrique des muscles du tronc et des membres, hypertrophie des mollets et absence de dysfonctionnement cardiaque. L’immunofluorescence et les études par immunoblot des biopsies musculaires montre une grande variabilité d’expression de l’adhaline. L’importance du déficit en adhaline était corrélée à la sévérité clinique. L’analyse génétique a révélé 15 mutations différentes (10 faux-sens et 5 zéro). Les mutations double-zéro (trois patients) étaient associées à une myopathie sévère, mais dans les autres cas (zéro/faux-sens et double faux-sens), on retrouve une grande variabilité dans la sévérité de la maladie. L’effet pathogène de la mutation faux-sens pourrait dépendre de sa localisation. Cette hypothèse n’explique pas la variabilité d’expression clinique chez les patients présentant deux mutations identiques : d’autres facteurs génétiques encore inconnus pourraient moduler les conséquences cellulaires ou moléculaires de l’anomalie génétique primaire.
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Pubmed / DOI :
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Pubmed : 9153448 / Pubmed : 10.1212/wnl.48.5.1227
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