Titre : | Chirurgie du rachis : précisions |
Revue : | Bulletin Myoline, 79 |
Auteurs : | Biard E |
Type de document : | Publication AFM |
Année de publication : | 07/2005 |
Pages : | p. 4 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | arthrodèse ; chirurgie orthopédique ; critère d'opérabilité ; dystrophie musculaire de Duchenne ; enfant ; jeune adulte ; qualité de vie ; rachis ; rétraction musculaire ; scoliose ; scoliose neurologique ; ténotomie |
Résumé : |
Texte intégral de l'article : Une étude italienne(1) rapporte le suivi post-opératoire à long terme (5 ans) de vingt enfants atteints de dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) ayant subi un traitement chirurgical de leur scoliose entre 1985 et 1995. Chez ces patients la valeur moyenne de l'angle de la scoliose était de 48 degrés. L'arthrodèse vertébrale a été effectuée, dans 19 cas, grâce à la technique de Luque, l'instrumentation de Cotrel-Dubousset n'ayant été utilisée que dans un seul cas. Après 5 ans de suivi (âge moyen des patients : 20,4 ans), la valeur moyenne de l'angle de la scoliose était de 28 degrés (22 degrés en moyenne en post-opératoire). Une perte de correction moyenne de 6 degrés était ainsi observée. La capacité vitale montrait une lente dégradation, légèrement inférieure à celle des patients non traités. Selon les auteurs, une chirurgie rachidienne précoce (angle de la scoliose inférieur à 35-40 degrés) réduit significativement les risques liés au déformations rachidiennes, surtout en terme de qualité de vie. Rappelons que pour la chirurgie orthopédique du rachis chez les enfants atteints de DMD(2), la fonction respiratoire et la fonction cardiaque sont les critères principaux de la décision opératoire. L'âge de maturation osseuse, l'évolutivité de la scoliose, l'existence d'un dos creux sont également des paramètres à prendre en compte. Les techniques chirurgicales sont différentes selon les équipes, technique de Luque ou de Cotrel-Dubousset avec ou sans prise du bassin et utilisation ou non d'un greffon tibial. Quant à la chirurgie des membres inférieurs (ténotomie), elle n'est pas systématique chez le patient atteint de DMD. Elle tient compte de l'importance des rétractions, des possibilités de marche et de la verticalisation. (1) S.Cervellati et coll., Eur Spine J, 2004, 13(5) : 441-8 (2) Myoline, 2005, 78 : 2 |
Voir aussi : |
Documents numériques (1)
Bulletin Myoline 79.PDF Adobe Acrobat PDF |