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![]() glycogénose musculaireSynonyme(s)muscular glycogen storage disease ;surcharge musculaire en glycogène ;glycolytic myopathy ;glycolytic myopathies ;muscle glycogenosis muscle glycogen storage disease |


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Maladie de Pompe : une thérapie génique efficace chez la souris sévèrement atteinte
Cukierman L
2020
Titre : Maladie de Pompe : une thérapie génique efficace chez la souris sévèrement atteinte Type de document : Brève Auteurs : Cukierman L, Auteur Année de publication : 29/10/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : maladie de Pompe Lien associé : Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon
Lien vers les actualités du site Institut de MyologieTexte intégral : Brève publiée sur le site Internet de l'AFM
Une équipe de Généthon met en évidence l’efficacité de sa thérapie génique dans la maladie de Pompe, y compris sur le plan respiratoire.
Pour mieux comprendre une maladie et identifier de futurs traitements, les chercheurs travaillent souvent en laboratoire sur des modèles animaux qui reproduisent au maximum les caractéristiques de la maladie tant sur le plan clinique que moléculaire. Dans la maladie de Pompe, les modèles les plus utilisés sont des souris dont le gène impliqué de la maladie (le gène GAA) a été inactivé. Elles ne reproduisent toutefois pas toutes les manifestations cliniques de la maladie ; la fonction respiratoire notamment est relativement épargnée.
Une souris sévèrement atteinte…
Une équipe de Généthon, le laboratoire de thérapie génique de l’AFM-Téléthon, a mis au point un nouveau modèle de souris : il s’agit du premier modèle « sévère » de la maladie de Pompe. Ces rongeurs en reproduisent les principales manifestations (faiblesse musculaire, atteinte locomotrice et cardiaque…), y compris une atteinte respiratoire sévère précoce.
… dont les symptômes sont améliorés par thérapie génique
Les chercheurs ont utilisé ce nouveau modèle pour évaluer l’efficacité de leur approche de thérapie génique. Comme démontré dans une précédente étude, elle repose sur un produit ciblant le foie dans le but de lui faire fabriquer une forme modifiée de l’enzyme GAA, qui, secrétée dans le sang, ira se distribuer aux autres tissus. Trois mois après son administration, ce traitement est parvenu à restaurer l’activité de la GAA dans les tissus musculaires et nerveux. Les atteintes musculaires ainsi que respiratoires de ce nouveau modèle sont améliorées.
Le laboratoire pharmaceutique Sparks Therapeutics, qui a conclu un accord de licence avec Généthon pour le développement et la commercialisation de cette approche de thérapie génique, devrait lancer prochainement un premier essai clinique chez 20 adultes atteints d’une forme tardive modérée de maladie de Pompe, traités depuis au moins deux ans par enzymothérapie substitutive.
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Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie
Une thérapie génique efficace également sur la fonction respiratoire dans la maladie de Pompe.
La maladie de Pompe est liée à des mutations du gène GAA qui code une enzyme intervenant dans la dégradation du glycogène en glucose. Elle se traduit par une myopathie de surcharge et, très souvent, par une insuffisance respiratoire restrictive. Jusqu’à présent, les modèles de souris mis au point en laboratoire en inactivant le gène GAA ne présentent qu’un phénotype modéré de la maladie, avec une fonction respiratoire relativement épargnée.
Des chercheurs de Généthon viennent de publier un article sur le premier modèle de souris présentant un phénotype sévère de la maladie qui associe faiblesse musculaire, atteinte locomotrice, hypertrophie cardiaque, atteinte respiratoire sévère précoce et mortalité précoce. Ce modèle murin qui n’exprime pas le gène GAA, a été mis au point en croisant deux types de souris et en agissant sur le gène Ltbp4, un gène connu pour modifier la sévérité des dystrophies chez la souris.
Les chercheurs ont ensuite traité ces souris âgées de 2 mois avec une approche de thérapie génique qui cible le foie pour qu’il sécrète une forme modifiée de GAA qui ira se distribuer aux autres tissus. Trois mois après l’administration du traitement, l’activité de la GAA a été restaurée dans les tissus musculaire et nerveux avec une amélioration de la force musculaire mais aussi de la fonction respiratoire.
Un essai clinique avec cette thérapie génique mené par laboratoire pharmaceutique Sparks Therapeutics, qui a conclu à un accord de licence avec Généthon en 2017, est en préparation chez 20 adultes atteints d’une forme tardive modérée de maladie de Pompe, traités depuis au moins deux ans par enzymothérapie substitutive.Voir aussiDocuments numériques
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Une immunosuppression transitoire améliore le résultat de l’enzymothérapie substitutive dans les formes infantiles de maladie de Pompe.
Urtizberea JA
2020
Titre : Une immunosuppression transitoire améliore le résultat de l’enzymothérapie substitutive dans les formes infantiles de maladie de Pompe. Type de document : Brève Auteurs : Urtizberea JA, Auteur Année de publication : 22/10/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : maladie de Pompe Lien associé : Lien vers la Brève du site Institut de Myologie Texte intégral : La maladie de Pompe est une maladie lysosomale due à l’absence d’une enzyme intervenant dans la dégradation du glycogène. Transmise selon un mode autosomique récessif, elle se traduit par une myopathie de surcharge et presque constamment une insuffisance respiratoire restrictive. On distingue la forme du nourrisson (IOPD pour Infantile Onset Pompe Disease) d’une forme d’apparition plus tardive (LOPD pour Late Onset Pompe Disease). Une enzymothérapie substitutive (ERT), prescrite à raison de 20 mg/kg tous les quinze jours, est commercialisée depuis 2006 et a très grandement modifié l’histoire naturelle de cette maladie chez l’enfant. L’ERT connait toutefois des limites quant à son efficacité surtout chez les enfants développant une réaction de rejet vis-à-vis de cette protéine reconnue comme étrangère. Dans un article paru en août 2020, des cliniciens américains rapportent la mise au point d’un nouveau protocole de tolérance immunitaire induite (ITI pour immune tolerance induction) basé sur un cocktail associant rituximab, méthotrexate et immunoglobulines intraveineuses, et destiné aux enfants dont le type de mutation du gène GAA et/ou le statut CRIM prédisposent a priori à une moindre efficacité de l’ERT. Les résultats de cette étude réalisée chez 34 enfants atteints d’IOPD dont 9 avaient un statut CRIM-positif se sont avérés satisfaisants tant pour le retour à la normale des défenses immunitaires au-delà des cinq semaines d’administration de l’ITI, que pour son innocuité. L’efficacité de l’ERT s’en est trouvée améliorée à moyen terme. Voir aussiDocuments numériques
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Titre : Maladie de Pompe : résultats préliminaires positifs de néoGAA Type de document : Brève Auteurs : Bichat M, Auteur Année de publication : 27/08/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : maladie de Pompe Lien associé : Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon
Lien vers la Brève du site Institut de Myologie
Sanofi-Genzyme, Communiqué de presse du 16 juin 2020 Sanofi’s investigational enzyme replacement therapy shows clinically meaningful improvement in critical manifestations of lTexte intégral : Brève publiée sur le site Internet de l'AFM
L’essai COMET a comparé néoGAA au Myozyme, le traitement de référence de la maladie de Pompe, chez 100 personnes atteintes de la forme tardive de la maladie.
Le traitement de la maladie de Pompe (ou glycogénose de type 2) repose sur l’enzymothérapie de substitution qui permet d’apporter aux personnes malades une enzyme de remplacement à l’enzyme alpha-glucosidase acide (GAA) qui leur fait défaut. Myozyme est la première enzyme de substitution développée pour le traitement de la maladie de Pompe. Commercialisée par Sanofi-Genzyme depuis 2006, les analyses à long terme confirment son efficacité dans la forme adulte de la maladie.
Afin que le traitement pénètre mieux dans les cellules musculaires, Sanofi-Genzyme a développé une enzymothérapie de nouvelle génération, l’avalglucosidase alpha ou néoGAA. L’efficacité et la sécurité d’utilisation de la néoGAA ont été comparées à celles du Myozyme au cours de l’essai COMET. Pendant la première année de l’essai, 100 participants ont été traités soit par Myozyme, soit par néoGAA, puis à l’issue de cette première année, tous ont reçu la néoGAA.
Une amélioration de la marche et de la respiration
Les résultats préliminaires de l’essai ont été annoncés par communiqué de presse en juin 2020. Ils montrent que le traitement par néoGAA est aussi bien toléré que le traitement par Myozyme. À l’issue de la première année, les personnes qui avaient reçu néoGAA présentaient une meilleure capacité respiratoire (mesurée par la capacité vitale) et une plus grande mobilité (mesurée par la distance parcourue en marchant 6 minutes) par rapport à ceux traités par Myozyme. Les résultats pour la deuxième année de l’essai, au cours de laquelle tous les participants ont été traités par néoGAA ne sont pas encore disponibles pour tous les participants. Les premières données recueillies semblent confirmer l’amélioration des paramètres respiratoires et musculaires.
Le développement du candidat-médicament continue
S’appuyant sur ces résultats préliminaires, Sanofi-Genzyme annonce vouloir constituer un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) auprès des différentes agences d'évaluation des médicaments mondiales d’ici la fin de l’année.
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Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie
Essai COMET dans la maladie de Pompe : les premières analyses montrent un effet bénéfique de néoGAA.
L’essai COMET a comparé l’efficacité et la tolérance de néoGAA, une enzymothérapie de nouvelle génération au Myozyme, traitement de référence dans la maladie de Pompe, tous deux développés par Sanofi-Genzyme. Cet essai de phase 3 en double-aveugle s’est déroulé auprès de 100 personnes atteintes de la forme tardive de la maladie, dans 56 centres différents, répartis dans 20 pays à travers le monde.
L’analyse préliminaire des données au bout d’un an (49 semaines) montrent chez les patients traités par néoGAA:
• une amélioration de 2,4 points du pourcentage de la capacité vitale théorique ;
• une amélioration de 30 mètres de la distance parcourue lors du test de marche pendant 6 minutes.
Sanofi-Genzyme compte constituer un dossier d’autorisation de mise sur le marché auprès des différentes autorités sanitaires compétentes d’ici la fin de l’année.Documents numériques
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Revue : StatPearls [Internet] Titre : McArdle Disease Type de document : Article Auteurs : Khattak ZE ; Ashraf M Editeur : Treasure Island (FL) Année de publication : 15/08/2020 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : description de la maladie ; diagnostic ; diagnostic différentiel ; glycogénose musculaire ; maladie de McArdle ; maladie neuromusculaire ; physiopathologie ; prévalence ; prise en charge thérapeutique Lien associé : Texte complet disponible en accès libre sur Bookshelf StatPearls Pubmed / DOI : Pubmed : 32809620 En ligne : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32809620 Avis des lecteurs Aucun avis, ajoutez le vôtre !
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Glycogen storage disease, Type II (Pompe Disease)
Morales JA, Anilkumar AC
StatPearls [Internet], 2020
Revue : StatPearls [Internet] Titre : Glycogen storage disease, Type II (Pompe Disease) Type de document : Article Auteurs : Morales JA ; Anilkumar AC Année de publication : 10/08/2020 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : article de synthèse ; dépistage néonatal ; description de la maladie ; diagnostic ; diagnostic différentiel ; glycogénose musculaire ; incidence ; maladie de Pompe ; maladie neuromusculaire ; myopathie métabolique héréditaire ; prise en charge thérapeutique Lien associé : Texte complet disponible en accès libre sur Bookshelf StatPearls Pubmed / DOI : Pubmed : 29262159 Avis des lecteurs Aucun avis, ajoutez le vôtre !
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Avancées dans les glycogénoses musculaires
Myoinfo (AFM-Téléthon), Ronzitti G
Avancées de la recherche, Savoir & Comprendre, 2020, 46 p
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Maladie de Pompe : une étude américaine recommande l’augmentation de la dose unitaire d’enzymothérapie substitutive dans certains cas
Urtizberea JA
2020
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Maladie de Pompe : même en cas de traitement très précoce, le risque d’anomalies des voies aériennes supérieures demeure
Urtizberea JA
2020
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Pourquoi, comment et quand arrêter l’enzymothérapie substitutive dans la maladie de Pompe de l’adulte ? À propos d’une étude néerlandaise
Urtizberea JA
2020
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Profiles of plant core-fucosylated N-glycans of acid alpha-glucosidases produced in transgenic rice cell suspension cultures treated with eight different conditions
Kim J, Do J, Choi HY, et al.
Enzyme and microbial technology, 2020
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Identification of two novel variants in GAA underlying infantile-onset Pompe disease in two Pakistani families
Ullah A, Zubaida B, Cheema HA, et al.
Journal of pediatric endocrinology & metabolism : JPEM, 2020
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Glycogénose de type III : une étude européenne souligne l’importance de l’autophagie
Urtizberea JA
2020
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Airway abnormalities in very early treated infantile-onset Pompe disease: A large-scale survey by flexible bronchoscopy
Yang CF, Niu DM, Tai SK, et al.
American Journal of Medical Genetics Part A, 2020
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Higher dosing of alglucosidase alfa improves outcomes in children with Pompe disease: a clinical study and review of the literature
Khan AA, Case LE, Herbert M, et al.
Genetics in medicine : official journal of the American College of Medical Genetics, 2020
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Links between autophagy and disorders of glycogen metabolism - Perspectives on pathogenesis and possible treatments
Farah BL, Yen PM, Koeberl DD
Molecular genetics and metabolism, 2020, 129, 1, p 3
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The Latin American experience with a next generation sequencing genetic panel for recessive limb-girdle muscular weakness and Pompe disease
Bevilacqua JA, Guecaimburu Ehuletche MDR, Perna A, et al.
Orphanet journal of rare diseases, 2020, 15, 1, p 11
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Pulmonary outcome measures in long-term survivors of infantile Pompe disease on enzyme replacement therapy: A case series
Elmallah MK, Desai AK, Nading EB, et al.
Pediatric pulmonology, 2020
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Exercise therapy for muscle and lower motor neuron diseases
Sheikh AM, Vissing J
Acta myologica : myopathies and cardiomyopathies : official journal of the Mediterranean Society of Myology, 2019, 38, 4, p 215
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Physiological aspects of muscular adaptations to training translated to neuromuscular diseases
Berardinelli A, D'Antona G
Acta myologica : myopathies and cardiomyopathies : official journal of the Mediterranean Society of Myology, 2019, 38, 4, p 197
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DeepNEU: Artificially Induced Stem Cell (aiPSC) and Differentiated Skeletal Muscle Cell (aiSkMC) Simulations of Infantile Onset POMPE Disease (IOPD) for Potential Biomarker Identification and Drug Discovery
Esmail S, Danter WR
Frontiers in cell and developmental biology, 2019, 7, p 325
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Improved muscle function in a phase I/II clinical trial of albuterol in Pompe disease
Koeberl DD, Case LE, Desai A, et al.
Molecular genetics and metabolism, 2019
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Adapted physical activity and therapeutic exercise in late-onset Pompe disease (LOPD): a two-step rehabilitative approach
Iolascon G, Vitacca M, Carraro E, et al.
Neurological sciences : official journal of the Italian Neurological Society and of the Italian Society of Clinical Neurophysiology, 2019
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