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Deux études précisent l’évolution sous nusinersen de la fonction respiratoire chez les enfants atteints d’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1
Urtizberea JA
2020
Titre : Deux études précisent l’évolution sous nusinersen de la fonction respiratoire chez les enfants atteints d’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 Type de document : Brève Auteurs : Urtizberea JA, Auteur Année de publication : 18/12/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 Lien associé : Lien vers la Brève du site de l'Institut de Mylogie Texte intégral : L’amyotrophie spinale infantile liée au gène SMN1 est la deuxième maladie neuromusculaire la plus fréquente chez l’enfant. Elle est due à un déficit, génétiquement déterminé, en protéine SMN et se traduit par des paralysies des membres et du tronc de sévérité variable. On en distingue quatre types selon l’âge de début et le niveau moteur maximal atteint par l’enfant (type 1 à 4). L’arrivée récente de thérapies innovantes visant à augmenter la production intrinsèque de SMN a révolutionné l’histoire naturelle de la maladie, notamment dans les formes les plus précoces. Deux articles publiés en octobre 2020 font le point sur l’évolution des paramètres respiratoires chez les enfants recevant ou ayant reçu du nusinersen (Spinraza®) par voie intrathécale. Dans le premier, des cliniciens français rapportent l’observation de seize enfants (dont deux atteints de type 1c et quatorze de type 2) dont les paramètres ventilatoires ont été étudiés au quatorzième mois du traitement. Les chiffres, comparés à ceux de l’histoire naturelle de la maladie, montrent une incontestable, bien que modeste, amélioration sous traitement. Dans le deuxième, des cliniciens israéliens sont plus mitigés dans leur appréciation de l’efficacité du traitement. Chez les vingt-et-un patients atteints de type 1 qu’ils ont été amenés à traiter par nusinersen, ils ont observé une relative stabilité des paramètres respiratoires deux ans après l’initiation du traitement. Une des explications pourrait être que les enfants ont été traités relativement tard (en moyenne à 13 mois et demi). Voir aussi
Assessment of respiratory muscles and motor function in children with SMA treated by nusinersen
Gomez-Garcia de la Banda M, Amaddeo A, Khirani S, et al.
Pediatric pulmonology, 2020
Nusinersen for spinal muscular atrophy type 1: Real-world respiratory experience
Lavie M, Diamant N, Cahal M, et al.
Pediatric pulmonology, 2020
Documents numériques
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Titre : SMA : une étude de grande ampleur sur les mutations du gène SMN1 au Brésil Type de document : Brève Auteurs : Cukierman L, Auteur Année de publication : 18/12/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 Lien associé : Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon
Lien vers la Brève du site de l'Institut de MylogieTexte intégral : Brève publiée sur le site Internet de l'AFM
Dans cette population brésilienne, les anomalies du gène SMN1 sont plus fréquentes dans les exons 3 et 6, des données utiles pour le diagnostic prénatal.
L’identification du gène responsable de l'amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 (SMA) a été réalisée en 1995 par l’équipe de J. Melki (Paris). Les données médico-scientifiques collectées depuis ont permis notamment de montrer que près de 95% des personnes atteintes de SMA ont une perte complète du gène SMN1 (zéro copie du gène SMN1) sur leur 2 chromosomes 5. Les 5% restants présenteraient une perte du gène SMN1 sur l’un des chromosomes et une mutation dans ce gène sur l’autre chromosome. Une corrélation inverse entre le nombre de copies de gènes SMN2 et la sévérité de la maladie a également été mise en évidence dans la plupart des cas : moins il y a de copies de gènes SMN2, plus la maladie est sévère.
Une proportion légèrement différente au Brésil
Une nouvelle étude, menée chez 450 personnes atteintes de SMA au Brésil, rapporte une proportion légèrement différente : dans cette population brésilienne, 89,3% des personnes présentent une perte complète de gène SMN1 et 10,7% une perte du gène SMN1 sur un de ses chromosomes 5 associée à une mutation ponctuelle dans ce gène sur l’autre.
Des données utiles pour le diagnostic prénatal
À l’exception de quelques cas, la corrélation inverse entre le nombre de copies de gènes SMN2 et la sévérité de la maladie était respectée : la majorité des personnes atteintes de SMA de type I présentait deux copies du gène SMN2, celles atteintes de SMA de type II, trois copies, et celles atteintes de type III, trois ou quatre copies. Chez les personnes ne présentant pas une perte complète de gène SMN1 (10,7%), les anomalies les plus fréquentes (80%) étaient localisées dans les exons 3 ou 6 du gène SMN1. Les auteurs suggèrent que les anomalies dans ces deux exons soient recherchées en premier lors du diagnostic prénatal au Brésil.
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Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie
Les anomalies les plus fréquentes du gène SMN1 concerneraient les exons 3 ou 6 du gène SMN1 au Brésil.
Les données de la littérature ont permis d’établir la cause de l’amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 (SMA) : 95% des personnes présentent une perte homozygote de SMN1 (aucune copie du gène SMN1) et 5% une perte hétérozygote de SMN1 (absence du gène SMN1 sur l’un des chromosomes et mutation sur l’autre).
Une étude rétrospective a été réalisée au Brésil sur une population de 450 personnes atteintes de SMA composée de :
- 23,3% SMA de type I,
- 34% SMA de type II,
- 40,7% SMA de type III,
- 2% SMA de type IV.
Dans cette population brésilienne, 89,3% des personnes présentent une perte homozygote de gène SMN1 et 10,7% une perte hétérozygote du gène SMN1. Dans ce dernier cas, les anomalies les plus fréquentes étaient localisées dans les exons 3 ou 6 du gène SMN1, ce qui amène les auteurs à recommander de rechercher en premier des anomalies dans ces deux exons lors du diagnostic prénatal au Brésil.
Dans la majorité des cas, les personnes atteintes de SMA de type I présentaient deux copies du gène SMN2, celles de type II, trois copies, et celles de type III trois ou quatre copies. Bien que certaines personnes atteintes de SMA de type I présentaient trois copies de gène SMN2, et d’autres atteintes de SMA de type III ou IV, deux copies seulement, la corrélation inverse entre le nombre de copies de gènes SMN2 et la sévérité de la maladie était respectée dans la plupart des cas.Voir aussiDocuments numériques
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Titre : SMA de type 0 : à propos d’un nourrisson sous nusinersen Type de document : Brève Auteurs : Cukierman L, Auteur Année de publication : 14/12/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 Lien associé : Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon
Lien vers la Brève du site de l'Institut de MyologieTexte intégral : Brève publiée sur le site Internet de l'AFM
Une étude dans la SMA de type 0 met en évidence une légère amélioration motrice et respiratoire sous nusinersen (Spinraza®), insuffisante face à la gravité de cette forme de SMA.
Décrite pour la première fois en 1999, l’amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 (SMA) de type 0 est la forme la plus sévère de SMA. Dans ce cas de figure, qui reste très rare, la question de la mise en place très précoce d’un traitement de fond se pose : sera-t-il efficace face à la gravité de cette forme de SMA ? Peu de données ont été publiées sur ce sujet.
Une équipe italienne vient apporter de nouveaux éléments de réponse en publiant l’histoire d’un nourrisson atteint de SMA de type 0 traité par nusinersen (Spinraza®) dès l’âge de 13 jours. Deux mois après le début du traitement, le nourrisson a vu sa motricité s‘améliorer de façon modérée. Malgré de légers progrès sur le plan respiratoire, une trachéotomie a toutefois été nécessaire à l’âge de 4 mois. Suite à des infections répétées et à une détérioration de la fonction cardiaque, le nourrisson s’est éteint à l’âge de 5 mois. Cette nouvelle étude, ainsi que deux autres déjà publiées sur le sujet, mettent en évidence une efficacité relative du nusinersen dans cette forme très grave de la maladie ; des informations utiles pour les familles et les cliniciens qui envisageraient un traitement dans la SMA de type 0.
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Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie
Le Spinraza® dans la SMA de type 0 : une étude de cas.
L’amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 (SMA) de type 0 est la forme la plus sévère de SMA. Elle se caractérise par l’apparition de symptômes prénataux tels qu’une réduction des mouvements du fœtus. À la naissance, des signes cliniques sévères (hypotonie, faiblesse, rétractions, difficultés à s’alimenter, insuffisance respiratoire…) viennent compléter le tableau clinique. Compte tenu de la sévérité de cette forme de SMA, faut-il traiter ces nourrissons ? Seules deux études ont été publiées jusqu’à présent sur le sujet, mettant en évidence une efficacité modérée du traitement (par Spinraza® dans un cas et par Spinraza® associé au Zolgensma® dans l’autre).
Une équipe italienne rapporte en novembre 2020 l’histoire d’un couple dont le premier enfant, atteint de SMA de type 0 était décédé à l’âge de 23 jours sans traitement de fond. Pour leur deuxième enfant, lui aussi atteint de SMA de type 0 (avec une unique copie du gène SMN2), la question de la mise en place d’un traitement de fond s’est rapidement posée. La famille a été informée du manque de données sur le sujet et la décision d’initier le traitement a été prise après consultation d’un comité d’éthique. Un traitement par Spinraza® (nusinersen) a été démarré à l’âge de 13 jours. Au bout de deux mois (après la troisième dose de traitement), la motricité du nourrisson s’est modérément améliorée. La légère amélioration de la fonction respiratoire n’a pas empêchée la mise en place d’une trachéotomie à l’âge de 4 mois. Suite à des infections répétées et une détérioration de la fonction cardiaque, le nourrisson est décédé d’un arrêt cardiaque à l’âge de 5 mois. Familles et cliniciens disposent à présent de trois études sur l’efficacité relative du Spinraza® dans la SMA de type 0, qui les aideront à prendre une décision quant à la mise en place d’un traitement de fond de cette forme très sévère de SMA.Voir aussiDocuments numériques
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Revue : StatPearls [Internet] Titre : Werdnig Hoffmann Disease Type de document : Article Auteurs : Emmady PD ; Bodle J Editeur : Treasure Island (FL) Année de publication : 12/12/2020 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : amyotrophie spinale ; amyotrophie spinale proximale (type I) ; article de synthèse ; complication de la maladie ; description de la maladie ; diagnostic ; diagnostic différentiel ; éducation thérapeutique du patient ; épidémiologie ; maladie du motoneurone ; maladie neuromusculaire ; physiopathologie ; prévalence ; prise en charge thérapeutique ; pronostic Lien associé : Texte complet disponible en accès libre sur Bookshelf StatPearls Pubmed / DOI : Pubmed : 32644359 En ligne : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32644359 Avis des lecteurs Aucun avis, ajoutez le vôtre !
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Revue : GeneReviews® [Internet] Titre : Spinal Muscular Atrophy Type de document : Article Auteurs : Prior TW ; Leach ME ; Finanger E Année de publication : 3/12/2020 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : amyotrophie spinale ; amyotrophie spinale proximale (type 0) ; amyotrophie spinale proximale (type I) ; amyotrophie spinale proximale (type II) ; amyotrophie spinale proximale adulte (type IV) ; amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 ; amyotrophie spinale proximale type 3 ; article de synthèse ; classification des maladies ; conseil génétique ; corrélation génotype-phénotype ; description de la maladie ; diagnostic ; diagnostic différentiel ; diagnostic moléculaire ; épidémiologie ; maladie du motoneurone ; maladie neuromusculaire ; prévalence ; prise en charge thérapeutique Résumé : Initial Posting: February 24, 2000; Last Revision: December 3, 2020.
Clinical characteristics.
Spinal muscular atrophy (SMA) is characterized by muscle weakness and atrophy resulting from progressive degeneration and irreversible loss of the anterior horn cells in the spinal cord (i.e., lower motor neurons) and the brain stem nuclei. The onset of weakness ranges from before birth to adulthood. The weakness is symmetric, proximal > distal, and progressive. Before the genetic basis of SMA was understood, it was classified into clinical subtypes based on maximum motor function achieved; however, it is now apparent that the phenotype of SMN1-associated SMA spans a continuum without clear delineation of subtypes. With supportive care only, poor weight gain with growth failure, restrictive lung disease, scoliosis, and joint contractures are common complications; however, newly available targeted treatment options are changing the natural history of this disease.
Diagnosis/testing.
The diagnosis of SMA is established in a proband with a history of motor difficulties or regression, proximal muscle weakness, reduced/absent deep tendon reflexes, evidence of motor unit disease, AND/OR by the identification of biallelic pathogenic variants in SMN1 on molecular genetic testing. Increases in SMN2 copy number often modify the phenotype.
Management.
Treatment of manifestations: Therapies targeted to the underlying disease mechanism include nusinersen (Spinraza®; an antisense oligonucleotide) for the treatment of all types of SMA and onasemnogene abeparvovec-xioi (Zolgensma®; gene replacement therapy) for the treatment of type I SMA. These targeted treatments may prevent the development or slow the progression of some features of SMA; efficacy is improved when treatment is initiated before symptom onset. It is unclear what the long-term effect of these treatments will be or if new phenotypes will arise in treated individuals.
Proactive supportive treatment by a multidisciplinary team is essential to reduce symptom severity, particularly in the most severe cases of SMA. When nutrition or dysphagia is a concern, placement of a gastrostomy tube early in the course of the disease is appropriate. Standard therapy for gastroesophageal reflux disease and chronic constipation. Formal consultation and frequent follow up with a pulmonologist familiar with SMA is necessary. As respiratory function deteriorates, tracheotomy or noninvasive respiratory support may be offered. Surgical repair for scoliosis should be considered based on progression of the curvature, pulmonary function, and bone maturity. Surgical intervention for hip dislocation for those with pain.
Surveillance: Presymptomatic individuals require monitoring for the development of symptoms to determine appropriate timing to initiate targeted and/or supportive therapies. Multidisciplinary evaluation every six months or more frequently for weaker children is indicated to assess nutritional state, respiratory function, motor function, and orthopedic status, and to determine appropriate interventions.
Agents/circumstances to avoid: Prolonged fasting, particularly in the acutely ill infant with SMA.
Evaluation of relatives at risk: It is appropriate to determine the genetic status of younger, apparently asymptomatic sibs of an affected individual in order to identify as early as possible those who would benefit from prompt initiation of targeted treatment.
Genetic counseling.
SMA is inherited in an autosomal recessive manner. Each pregnancy of a couple who have had a child with SMA has an approximately 25% chance of producing an affected child, an approximately 50% chance of producing an asymptomatic carrier, and an approximately 25% chance of producing an unaffected child who is not a carrier. These recurrence risks deviate slightly from the norm for autosomal recessive inheritance because about 2% of affected individuals have a de novo SMN1 variant on one allele; in these instances, only one parent is a carrier of an SMN1 variant, and thus the sibs are not at increased risk for SMA. Carrier testing for at-risk relatives and prenatal testing for pregnancies at increased risk are possible if the diagnosis of SMA has been confirmed by molecular genetic testing in an affected family member.Lien associé : Texte complet disponible en accès libre sur Bookshelf GeneReviews® Pubmed / DOI : Pubmed : 20301526 Avis des lecteurs Aucun avis, ajoutez le vôtre !
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Histoire naturelle de la fonction respiratoire dans l’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 : un focus sur les patients atteints de types II et III
Urtizberea JA
2020
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Une étude européenne évalue le coût de la prise en charge et la qualité de vie dans la SMA
Urtizberea JA
2020
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Associer dépistage néonatal et traitement par nusinersen s’avère la meilleure option thérapeutique d’un point de vue médico-économique
Urtizberea JA
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Le déclin de la force musculaire observée dans la SMA est bien linéaire d’après une étude néerlandaise
Urtizberea JA
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Le nusinersen réduit transitoirement la fatigue ressentie par les adultes atteints de SMA
Urtizberea JA
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Un atelier de travail pour mieux appréhender les effets des traitements innovants chez les adultes atteints d’amyotrophie spinale proximale liée à SMN1.
Urtizberea JA
2020
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Traiter les formes ultra-précoces d’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 soulève de nombreuses questions
Urtizberea JA
2020
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