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myopathie inflammatoire
Commentaire :
Fréquence du groupe : 6 à 7 personnes sur 100 000.
Source : Principales maladies neuromusculaires, octobre 2011, Fiche Technique Savoir et Comprendre, AFM Synonyme(s)inflammatory myopathies inflammatory myopathy |


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Comment on: The reliability of immunoassays to detect autoantibodies in patients with myositis is dependent on autoantibody specificity
Mahler M, Malyavantham K, Fritzler MJ, et al.
Rheumatology (Oxford, England), 2021, 60, 1, e35
Revue : Rheumatology (Oxford, England), 60, 1 Titre : Comment on: The reliability of immunoassays to detect autoantibodies in patients with myositis is dependent on autoantibody specificity Type de document : Article Auteurs : Mahler M ; Malyavantham K ; Fritzler MJ ; Satoh M Editeur : England Année de publication : 05/01/2021 Pages : e35 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : commentaire ; diagnostic ; lettre ; myopathie inflammatoire ; technique immunologique Pubmed / DOI : Pubmed : 33241412 / DOI : 10.1093/rheumatology/keaa729
N° Profil MNM : 2020121 En ligne : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/33241412 Voir aussiAvis des lecteurs Aucun avis, ajoutez le vôtre !
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Comment on: The reliability of immunoassays to detect autoantibodies in patients with myositis is dependent on autoantibody specificity: reply
Tansley SL, McHugh NJ
Rheumatology (Oxford, England), 2021, 60, 1, e38
Revue : Rheumatology (Oxford, England), 60, 1 Titre : Comment on: The reliability of immunoassays to detect autoantibodies in patients with myositis is dependent on autoantibody specificity: reply Type de document : Article Auteurs : Tansley SL ; McHugh NJ Editeur : England Année de publication : 05/01/2021 Pages : e38 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : diagnostic ; lettre ; myopathie inflammatoire ; technique immunologique Pubmed / DOI : Pubmed : 33241415 / DOI : 10.1093/rheumatology/keaa714
N° Profil MNM : 2020121 En ligne : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/33241415 Voir aussiAvis des lecteurs Aucun avis, ajoutez le vôtre !
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Titre : Dermatomyosite et vaccination : des résultats rassurants dans la « vraie vie » Type de document : Brève Auteurs : Marion S, Auteur Année de publication : 14/12/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : myopathie inflammatoire Lien associé : Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon
Lien vers la Brève du site de l'Institut deTexte intégral : Brève publiée sur le site Internet de l'AFM
Le vaccin contre les papillomavirus humains est sûr et efficace en cas de dermatomyosite juvénile, selon une étude brésilienne.
La vaccination peut susciter des interrogations chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes, dans lesquelles il existe un dérèglement du système immunitaire. Une étude menée dans 10 centres experts au Brésil leur apporte des éléments de réponse. Elle a porté sur un vaccin contre les infections à papillomavirus humains (HPV), le Gardasil®, administré en 3 injections à 42 personnes atteintes de dermatomyosite juvénile âgées de 9 à 20 ans et à 35 personnes indemnes de cette maladie. Tous les participants ont bénéficié d’un suivi spécifique d’un an. Durant cette période, la dermatomyosite est restée stable dans la plupart des cas, voire s’est améliorée (5 personnes). La majorité des participants a conservé le même traitement, 14 ont pu le réduire ou l’arrêter, alors qu’il a dû être augmenté chez 6 participants. Les effets indésirables apparus après les différentes injections du vaccin se sont avérés bénins (douleur et/ou gonflement locaux, maux de tête, fatigue...) et similaires dans les deux groupes de participants. L’efficacité de la vaccination, évaluée par la production d’anticorps anti-HPV16 et 18, a atteint 94% six mois après la troisième dose chez les participants atteints de dermatomyosite, y compris ceux sous traitement immunosuppresseurs. Ce résultat ne montre pas de différence significative avec le groupe contrôle. Il contredit le risque (théorique) de moindre efficacité de la vaccination dans les maladies auto-immunes traitées. En France, que l’on soit atteint ou non d’une maladie auto-immune, sous immunosuppresseurs ou pas, la vaccination contre les HPV était déjà recommandée chez les filles de 11 à 14 ans. À partir du 1er janvier 2021, elle le devient également chez les garçons du même âge !
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Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie
Une étude prospective en vie réelle confirme la sécurité et l’efficacité du vaccin anti-HPV quadrivalent chez de jeunes patients atteints de dermatomyosite juvénile.
La dermatomyosite appartient à la famille des myopathies inflammatoires. Il s’agit d’une maladie auto-immune à expression musculaire et cutanée, associée à une vasculopathie. Chez l’enfant, son traitement de fond associe corticoïdes et immunosuppresseurs. Une équipe brésilienne a mené une étude prospective multicentrique incluant 42 patients atteints de dermatomyosite juvénile (DMJ), âgés de 9 à 20 ans, sans critère sélectif d’activité de la maladie ni de traitement, et 35 sujets contrôles. Tous ont reçu 3 doses de vaccins anti-papillomavirus humains (HPV) quadrivalent (Gardasil®), selon le schéma vaccinal en vigueur au Brésil en cas de maladie auto-immune. Aux termes d’un suivi jusqu’au 6ème mois après la 3e injection, les investigateurs concluent que :
- les effets indésirables apparus après la vaccination sont bénins (douleur au site d’injection, œdème local, maux de tête, fatigue...) et comparables dans les deux groupes, la seule différence significative concerne les nausées après la 1ère dose et les démangeaisons après la 3ème dose, plus fréquentes chez les patients atteints de dermatomyosite que dans le groupe contrôle ;
- l’activité de la dermatomyosite est restée stable chez la majorité des patients, 5 participants ayant même connu une amélioration significative pendant la durée du suivi (augmentation du Childhood Myositis Assessment Scale ou CMAS d’au moins 20%) ;
- la séropositivité anti-HPV16 et 18 n’affiche pas de différence statistique dans les deux groupes et elle atteint 94% après la 3eme dose de vaccin chez les participants atteints de dermatomyosite, même chez ceux sous immunosuppresseurs.Voir aussiDocuments numériques
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Titre : Dermatomyosite de l’enfant : une franche amélioration fréquente sous traitement Type de document : Brève Auteurs : Marion S, Auteur Année de publication : 03/12/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : myopathie inflammatoire Lien associé : Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon Texte intégral :
Selon une étude nord-américaine, plus de 6 personnes sur 10 traitées pour une dermatomyosite juvénile sont à terme améliorées voire en rémission.
Des corticoïdes à fortes doses associés à un médicament immunosuppresseur, tel est le traitement initial optimal de la dermatomyosite juvénile. Sera-t-il suffisant pour améliorer, voire effacer, les symptômes et rendre la maladie inactive ? Dans quel délai ? Une étude américano-canadienne apporte des éléments de réponse à ces questions. Elle a été conduite auprès de 307 personnes atteintes d’une dermatomyosite diagnostiquée avant l’âge de 18 ans, et inscrites entre 1989 et 2015 au Registre nord-américain de la forme juvénile de cette maladie. Ses résultats montrent que 62% des participants ont connu à terme une évolution favorable sous traitement, c’est-à-dire une amélioration telle qu’elle a permis un arrêt définitif des corticoïdes, ou une « réponse clinique complète » (force musculaire normale ou stable, absence d’éruption active ou de nouveau symptôme et taux de CPK normal pendant au moins six mois consécutifs), ou encore une rémission (maladie inactive depuis au moins un semestre). En moyenne, 51 mois (4,25 ans) sont nécessaires pour pouvoir arrêter de façon définitive la corticothérapie, 82 mois (6,8 ans) pour obtenir une réponse clinique complète et 92 mois (7,6 ans) pour atteindre une rémission. Ces délais s’avèrent souvent plus courts chez les enfants qui produisent des auto-anticorps anti-NXP2. À l’inverse, l’existence de rétractions musculo-tendineuses ou d’auto-anticorps anti-TIF-1 s’associe souvent (mais pas toujours) à un délai plus long avant amélioration.Voir aussiDocuments numériques
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Titre : L’adalimumab passe du mauvais côté de la force dans les myosites ? Type de document : Brève Auteurs : Marion S, Auteur Année de publication : 17/11/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : myopathie inflammatoire Lien associé : Lien vers les actualités du site Institut de Myologie Texte intégral : Les myopathies inflammatoires, ou myosites idiopathiques, sont des maladies auto-immunes rares qui touchent les muscles squelettiques, mais aussi parfois d’autres tissus comme la peau ou les poumons. De nombreuses pistes thérapeutiques sont en cours d’exploration pour leurs formes réfractaires. L’une d’elles, rapportée par une équipe britannique en avril 2020 dans la dermatomyosite juvénile, consiste à utiliser des inhibiteurs du facteur de nécrose tumoral (TNF pour tumor necrosis factor) à l’instar de l’adalimumab, un anticorps monoclonal prescrit dans la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn ou encore le psoriasis.
Des dizaines de signalement de myosite induite
A contrario, l’adalimumab pourrait induire une myopathie inflammatoire, alerte une équipe française dans un article paru septembre 2020. Cette publication décrit le cas d’une femme âgée de 63 ans atteinte d’une maladie de Crohn traitée par adalimumab. Elle a développé une faiblesse musculaire et une rhabdomyolyse trois mois après le début du traitement. Une biopsie musculaire a confirmé le diagnostic de myopathie inflammatoire. Les symptômes se sont améliorés après l’arrêt de l’adalimumab et la mise sous corticothérapie. La base de données française de pharmacovigilance compte cinq cas semblables, et celle de l’Organisation mondiale de la santé (VigiBase®), 90. Les auteurs plaident pour l’inscription des myosites dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) de l’adalimumab, lequel porte déjà mention d’effets indésirables musculaires comme les douleurs et les spasmes (fréquents) ou la rhabdomyolyse (plus rare).Voir aussi
Adalimumab and myositis: A case report and review of the French and international Pharmacovigilance Databases
Gaboriau L, Davion JB, Combret S, et al.
Neuromuscular disorders : NMD, 2020
Retrospective analysis of infliximab and adalimumab treatment in a large cohort of juvenile dermatomyositis patients
Campanilho-Marques R, Deakin CT, Simou S, et al.
Arthritis research & therapy, 2020, 22, 1, p 79
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Certains cas de sclérodermie s’accompagnent d’auto-anticorps spécifiques de myosites
Urtizberea JA
2020
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Myosite nécrosante auto-immune de l’enfant : une rémission spontanée est possible !
Urtizberea JA
2020
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Séropositivation secondaire dans un cas de myopathie nécrosante auto-immune : ne pas hésiter à répéter les tests
Urtizberea JA
2020
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Avancées dans les myopathies inflammatoires
Myoinfo (AFM-Téléthon), Benveniste O
Avancées de la recherche, Savoir & Comprendre, 2020, 47 p
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Clinical practice guidance for juvenile dermatomyositis (JDM) 2018-Update
Kobayashi I, Akioka S, Kobayashi N, et al.
Modern Rheumatology, 2020, 30, 3, p 411
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Comment on: The reliability of immunoassays to detect autoantibodies in patients with myositis is dependent on autoantibody specificity
Sabour S
Rheumatology (Oxford, England), 2020
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Comment on: The reliability of immunoassays to detect autoantibodies in patients with myositis is dependent on autoantibody specificity: reply
Tansley SL, McHugh NJ
Rheumatology (Oxford, England), 2020
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Myopathies induites par les médicaments : attention aux effets toxiques des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire
Urtizberea JA
2020
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Myositis-Related Interstitial Lung Diseases: Diagnostic Features, Treatment, and Complications
Shappley C, Paik JJ, Saketkoo LA
Current treatment options in rheumatology, 2020, 5, 1, p 56
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