Title: | Myosites avec atteinte des poumons : la greffe est parfois une solution |
Authors: | Marion S, Author |
Material Type: | Abstract |
Publication Date: | 05/10/2022 |
Languages: | French |
Keywords : | idiopathic inflammatory myopathy |
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Texte intégral : |
Actualité AFM Avoir une myopathie inflammatoire ne constitue pas une contre-indication à la transplantation pulmonaire, confirme une étude internationale. Une myosite réduit-elle les chances de succès d’une greffe de poumons ? La réponse est non, selon une étude qui a rassemblé le nombre record (pour le thème étudié) de 64 participants atteints de myosite avec inflammation des poumons (ou pneumopathie interstitielle). Ils ont reçu une greffe pulmonaire entre 2009 et 2021 en Europe, pour certains en France. Un an, trois ans et cinq ans après, ils étaient respectivement 78%, 73% et 70% à être en vie, soit des chiffres comparables à ceux des personnes greffées des poumons pour une autre maladie. De même, les complications majeures (rejet de greffe, dysfonctionnement chronique du greffon...) ne sont pas plus fréquentes en cas de myosite. Dans cette étude, seuls 8% des participants ont connu une rechute musculaire ou cutanée de leur myopathie inflammatoire après la greffe et elle était d’intensité modérée. En revanche, aucun n'a présenté de nouvelle atteinte auto-immune des poumons. Actualité AIM Myosite avec pneumopathie interstitielle : des arguments pour mieux envisager la greffe pulmonaire L’analyse rétrospective de 64 transplantations de poumons réalisées par 19 centres experts en Europe (et notamment en France) chez des adultes atteints de myosite compliquée d’une pneumopathie interstitielle montre : • un taux de survie de 78% à un an de la greffe, de 73% à 3 ans et de 70% à 5 ans, soit des chiffres similaires à ceux des greffés pour une autre pathologie ; • un pronostic moins bon en cas d’expression musculaire de la myosite qu’en son absence (forme amyopathique) ; • un taux de complications sévères (rejet aigu, dysfonctionnement chronique du greffon) également comparable aux données disponibles pour les greffes pulmonaires dans d’autres indications ; • une rechute musculaire ou cutanée de la myosite en post-greffe dans 8% des cas seulement ; • une absence de récidive de la pneumopathie interstitielle après la greffe. Ces résultats confortent l’idée qu’une myosite ne constitue pas, en soi, une contre-indication à la greffe pulmonaire. |
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