Titre : | Myosite à inclusions : suivi métrologique sur 4 ans |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 11/12/2014 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | cheville ; étude observationnelle ; évolution de la maladie ; force musculaire ; genou ; histoire naturelle de la maladie ; myosite à inclusions |
Texte intégral : |
Les myopathies inflammatoires représentent un groupe de maladies neuromusculaires acquises en rapport avec un dérèglement, d’intensité variable, du système immunitaire. On y distingue schématiquement les polymyosites, les dermatomyosites et les myosites à inclusions. Ces dernières sont caractérisées par un début tardif, un déficit volontiers asymétrique touchant notamment les muscles fléchisseurs des doigts et des poignets, et une mauvaise réponse au traitement. Dans un article publié en avril 2014, l’équipe d’O. Benveniste (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris), soutenue par l’AFM-Téléthon, fait état d’un suivi longitudinal, sur quatre ans, de 13 patients atteints de myosite à inclusions. Ceux-ci avaient été étudiés dans le cadre d’un premier protocole de suivi ayant conclu à l’intérêt de la mesure de la force d’extension du genou. Le protocole a été enrichi par d’autres mesures de force musculaire et de scores fonctionnels comprenant, notamment, un testing musculaire manuel, un test de marche de 6 minutes et des tests dynamométriques. Les auteurs constatent une baisse des performances motrices (de l’ordre de 9% par an en utilisant un score global composite), assez linéaire bien que variable d’une fonction à l’autre (la dorsiflexion du pied évoluant plus péjorativement que la flexion du poignet). Ils confirment l’intérêt de la force d’extension du genou (avec un dynamomètre spécialement conçu à cet effet) comme critère de suivi de l’évolution de la myosite à inclusions. |
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