Titre : | Les dysferlinopathies ne sont pas uniquement liées à une altération dans la réparation de la membrane plasmique |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 03/09/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | biologie moléculaire ; dégenérescence de la fibre musculaire ; dysferline ; dysferline (maladie neuromusculaire liée à) ; gène DYSF ; histopathologie ; immunohistochimie ; membrane cellulaire ; myoferline ; physiopathologie ; recherche biomédicale ; sarcolemme ; souris modèle ; transfert de gène ; vecteur adénoassocié |
Texte intégral : |
La dysferline est une protéine du muscle squelettique impliquée dans la réparation de la membrane plasmique. Elle intervient dans la fusion des vésicules intracellulaires avec la membrane et dans la restauration du sarcolemme lorsqu’il subit des lésions externes. Les dysferlinopathies, telles que la dystrophie musculaire des ceintures de type 2B ou la myopathie de Miyoshi, sont due à des mutations de la dysferline. La myoferline est une protéine qui possède une grande homologie avec la dysferline. Dans un article publié en mai 2012, une collaboration américaine, anglaise et française (notamment du Généthon) a étudié si la surexpression de la myoferline pouvait compenser le déficit en dysferline dans une souris transgénique. Si cette approche s’est montrée efficace in vitro dans la fusion membranaire, l’histologie du muscle ne s’en trouve pas améliorée in vivo. D’autre part, le transfert d’une mini-dysferline à l’aide d’un AAV n’améliore pas le phénotype dystrophique chez les souris, alors que la mini-dysferline réparait le sarcolemme in vitro. Les auteurs concluent que l’altération de la réparation du sarcolemme ne serait pas l’unique cause des dysferlinopathies. |
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