Titre : | Syndrome myasthénique congénital avec agrégats tubulaires : identification d’un nouveau gène, le gène DPAGT1 |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 21/12/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | aminopyridine ; anticholinestérasique ; biopsie musculaire ; exon ; gène DPAGT1 ; gène GFPT1 ; glycosylation ; jonction neuromusculaire ; muscle squelettique ; mutation génétique ; séquence nucléotidique ; syndrome myasthénique congénital |
Texte intégral : |
Les syndromes myasthéniques congénitaux (SMC) constituent un ensemble hétérogène de maladies neuromusculaires caractérisées par des symptômes témoignant du dysfonctionnement de la jonction neuromusculaire et une transmission héréditaire. Leur réponse au traitement (anti-cholinestérasiques ou autres) est très variable. Quelques SMC ont la particularité de s’accompagner, sur la biopsie musculaire, d’agrégats tubulaires, des formations pathologiques évocatrices mais non pathognomoniques. Un premier gène responsable de ces formes a été identifié en 2010 (gène GFPT1) mais leur pathophysiologie reste à ce jour obscure. Dans un article publié en juillet 2012, l’équipe référente d’Oxford (Royaume-Uni), en lien avec plusieurs cliniciens européens, rapporte l’identification d’un nouveau gène de SMC associé à des agrégats tubulaires. Après avoir éliminé GFPT1 chez deux patients présentant ce phénotype et grâce à une approche de séquençage de l’exome entier, le gène DPAGT1 a pu être impliqué. Un criblage de ce même gène dans une population complémentaire de patients SMC non "étiquetés" a permis de diagnostiquer trois autres cas. Les auteurs démontrent que la protéine produite est indispensable à une glycosylation efficace des différentes sous-unités du récepteur de l’acétylcholine. Ce travail illustre à nouveau l’importance de cette voie métabolique non seulement dans les alphadystroglycanopathies mais aussi dans certaines formes de SMC. |
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