Résumé :
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Une IRM destinée à l'étude des membres et utilisant un champ magnétique de faible intensité (aimant permanent de 0,2 T) a été réalisée chez 40 patients âgés de 10 à 78 ans. Dix-huit patients présentaient une maladie de Steinert, 5 étaient atteints de myosites et les 17 autres présentaient des neuropathies périphériques. Une bonne corrélation a été trouvée entre les données cliniques et celles de l'IRM, notamment chez les patients atteints de myopathies. Des différences ont été constatées entre les données cliniques, électromyographiques et celles de l'IRM chez les patients présentant des neuropathies avec déficit en myéline ou mixtes. La sensibilité de l'IRM dans la détection des premières modifications musculaires est particulièrement élevée. En conclusion, l'IRM à champ de faible intensité est une technique utile pour le dépistage des patients dans les familles comptant un nombre élevé de cas de dystrophies myotoniques. Elle peut avoir un intérêt dans la détection des altérations musculaires débutantes, même chez les patients asymptomatiques. Enfin, elle peut être utilisée pour l'étude des myopathies distales et pour le suivi des lésions dûes aux neuropathies périphériques.
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