Résumé :
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En dehors de rares formes atypiques, la myasthénie se révèle le plus souvent par l'apparition d'un déficit moteur dans un territoire dépendant des nerfs crâniens. Typiquement, la faiblesse musculaire s'aggrave à l'effort, diminue au repos et présente une distribution particulière. L'ophtalmologiste, devant un ptosis et/ou une diplopie (50 à 65 % des symptômes inauguraux de la myasthénie sont oculomoteurs), le médecin ORL, devant des troubles de la phonation, de la déglutition ou de la mastication, doivent orienter vers le neurologue. Celui-ci peut évoquer le diagnostic au terme d'un interrogatoire et d'un examen clinique minutieux. La recherche des anticorps anti-récepteurs de l'acétylcholine est au premier rang des examens complémentaires, même si environ 10 % des personnes atteintes de myasthénie sont séro-négatives.
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