Titre : | Apport des auto anticorps au cours des myopathies auto-immunes |
Revue : | Revue neurologique (Paris), 169, 8-9 |
Auteurs : | Allenbach Y ; Benveniste O |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2013 |
Pages : | p. 656-662 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | anticorps anti-MDA5 ; autoanticorps ; classification des maladies ; dermatomyosite ; maladie autoimmune ; myopathie nécrosante à médiation autoimmune ; myosite à inclusions ; physiopathologie ; polymyosite ; symptôme clinique |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Myopathies d’origine auto-immune : le point sur les nouveaux anticorps Le domaine des myopathies d’origine auto-immune a connu de profonds bouleversements ces vingt dernières années. Schématiquement, l’organisme, suite à un dérèglement du système immunitaire, produit des anticorps contre des éléments de son propre muscle. Depuis les critères établis par Bohan et d’autres en 1983, leur cadre nosologique a sensiblement évolué et la découverte régulière de nouveaux autoanticorps a fait progresser l’arsenal des outils diagnostiques. Dans un article de synthèse publié en avril 2013, deux spécialistes français font le point sur ces questions. Deux grands groupes se dégagent : celui des myosites (polymyosite, dermatomyosite et myosite à inclusions) et celui des myopathies nécrosantes auto-immunes (dans lesquelles, précisément, on ne retrouve pas d’inflammation). Il existe toutefois de nombreuses formes de passage entre ces entités. La mise à disposition, pour le clinicien, d’une batterie de dosages d’autoanticorps (réunis sous la forme d’un kit commercial appelé dot-blot), permet de conforter les diagnostics jusqu’ici posés sur des critères cliniques et histologiques. La positivité de certains de ces auto-anticorps permet également de faire rechercher des associations morbides (pneumopathie interstielle, néoplasie) qui influent directement sur le pronostic et donc sur les options thérapeutiques. Au-delà du désormais classique auto-anticorps anti-Jo1, les auteurs mettent l’accent sur l’anti-MDA5 (retrouvé dans certaines dermatomyosites) et sur les anti-HMGCoA-R associées à certaines myopathies nécrosantes dues aux statines. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23642286 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1016/j.neurol.2013.01.622 |
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