Abstract:
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Au fil des découvertes scientifiques, la médecine apprend à jongler avec plusieurs modèles : à l'utopique équation santé-maladie succède l'idée que la santé est avant tout un choix. La médecine apprend aussi qu'elle peut apprendre d'autres disciplines, telles que l'anthropologie ( seule à même de défricher les visages et les masques de la maladie), l'histoire (qui la ramène aux fondements des définitions de la santé) ou encore la sociologie (comparaison avec d'autres systèmes de santé). Le progrès a transformé le rôle du médecin, son champ d'intervention (qui inclut maintenant "la mort"), et ses possibilités (limitées par "l'Etat providence", ou leur propre critère d'efficacité). La société aussi, bien sûr, a développé "un savoir profane" , particulièrement représentatif dans le cas du SIDA.
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