Résumé :
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Malgré des essais cliniques décourageants, l'intérêt de la plupart des compagnies pharmaceutiques est toujours aussi grand pour les thérapies issues de la génétique. L'annonce à la mi-octobre de "l'échec" de la thérapie génique pour la mucoviscidose, et de l'échec du transfert de myoblastes dans la myopathie de Duchenne n' a pas empêché Hoechst d'investir 200 millions de US$ dans des essais de thérapie génique du SIDA développés Outre-Atlantique, ni Rhône_Poulenc Rorer d'injecter 25 millions de US$ dans un programme visant à développer une thérapie génique des cellules sanguines lymphoïdes. Si on a cru (à tort) que la thérapie génique était une potion magique, l'histoire de l'industrie pharmaceutique est là pour nous rappeler que c'est par de nombreux échecs que l'on arrive à une réussite. Les échecs premettent de connaître les obstacles que le temps aidera à franchir.
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