Résumé :
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Les manifestations cognitives associées aux états endogènes d'hypersécrétion des glucocorticoïdes ainsi que les troubles de l'attention et de la mémoire, allant parfois jusqu'à la démence ou la psychose stéroïdienne, consécutifs à l'administration exogène de glucocorticoïdes synthétiques sont bien connus dans la littérature médicale. Les résultats d'une étude collaborative entre quatre disciplines (neuroendocrinologie, sciences neurologiques, psychiatrie et neuropsychologie) suggèrent l'implication de l'hippocampe dans l'hypersécrétion de glucocorticoïdes. Cette dernière marque peut-être, chez le sujet âgé, le début du processus de sénilité.
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