Résumé :
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Aux États-Unis ( mais pas en France), la tentation est grande pour les employeurs d’utiliser les résultats des tests génétiques de leurs employés ou de leurs candidats à l’embauche pour mieux les sélectionner. Après avoir dressé le bilan des diverses mesures de protection préconisées par le groupe de travail sur la susceptibilité héréditaire du NAPBC ( National Action Plan on Breast Cancer ou institut national de recherche sur le cancer du sein) et le groupe de travail sur les implications éthiques, législatives et sociales de la recherche sur le génome humain du NIH-DOE (National Institut of Health- Departement of Energy ou département de l’énergie de l’institut national de la santé), les auteurs s’attachent à montrer l’évolution de la législation, dans les différents États des États-Unis. Les auteurs rappelent les récentes initiatives fédérales qui, si elles visent à maintenir la protection sociale des individus même s'ils quittent leur travail et à ne pas accorder de valeur au dépistage génétique présymptomatique, ne semblent pas être en mesure de fournir une protection individuelle des salariés face à leurs employeurs . Ils concluent sur l'analyse de la politique actuelle du gouvernement américain qu'ils estiment encore trop timide face à ce problème.
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