Résumé :
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Les effets de l'injection intraveineuse d'adénovirus contenant le gène du facteur IX de coagulation (hFIX) ou de la b-galactosidase bactérienne (LacZ) ont été mesurés dans des lignées de souris immunocompétentes ou immunodéficientes par l'analyse régulière de leur sérums et tissus. L'expression des deux transgènes persistait chez la souris immunodéficiente, alors qu'elle était considérablement diminuée chez la souris immunocompétente. Les mécanismes responsables de la disparition des deux transgènes n'étaient pas identiques : concernant la LacZ, la diminution rapide de son expression était corrélée à un non moins rapide déclin des séquences d'ADN viral et à l'induction d'une réponse immunitaire cellulaire vis-à-vis de l’antigène LacZ ; en revanche, l'absence complète de hFIX n'était pas associée à une baisse de l’ADN viral mais à l'induction d'une réponse immunitaire humorale (anticorps anti-hFIX). Ces résultats suggèrent que, chez les animaux immunocompétents, la réponse immunitaire cellulaire aux antigènes viraux ne joue qu'un rôle mineur dans l'extinction précoce de l'expression du transgène, qui n'est apparemment plus due à la réponse immunitaire cellulaire ou humorale aux produits codés par le transgène ...
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