Titre : | DMB : bénéfice de l'entrainement physique |
Revue : | Bulletin Myoline, 99 |
Auteurs : | Biard E |
Type de document : | Publication AFM |
Editeur : | AFM-TELETHON, 11/2008 |
Collection : | Savoir & Comprendre |
Pages : | p. 4 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dystrophie musculaire de Becker ; endurance musculaire ; entraînement musculaire ; étude observationnelle ; force musculaire |
Résumé : | Texte intégral de l'article Dans une étude publiée en septembre 2008, l'équipe de myologie de Copenhague a comparé les effets de l'entraînement physique chez 11 patients souffrant de dystrophie musculaire de Becker par rapport à 7 sujets sains. Le travail sur bicyclette portait essentiellement sur l'endurance (sur une période de 3 mois) et se passait à domicile après une phase d'apprentissage en milieu hospitalier. Plusieurs paramètres physiologiques ont été mesurés, à la fois pour évaluer la force, l'endurance mais aussi pour analyser les effets possiblement délétères sur les muscles squelettique et cardiaque (mesure des CPK, biopsie musculaire, échocardiographie). Il apparaît clairement une amélioration de la force musculaire, de l'endurance et du bien-être sans dommages collatéraux mesurables sur le muscle. L'effet semble également être bénéfique sur le moyen terme, six patients ayant continué, avec le même succès, le programme d'entraînement pendant un an. La dystrophie musculaire de Becker est due à un déficit partiel en dystrophine du fait d'anomalies, dites en phase, du gène de la dystrophie musculaire de Duchenne. L'évolution est généralement lente mais très variable d'un individu à un autre, avec une perte progressive des performances motrices. Le pronostic est en fait lié à l'apparition d'une cardiomyopathie. Sveen et coll.,Brain, 6 septembre 2008, [Epub ahead of print] |
Voir aussi : |
Documents numériques (1)
afm_myoline_99.pdf Adobe Acrobat PDF |