Résumé :
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Le vieillissement du muscle squelettique humain in vivo est caractérisé par une atrophie et une perte fonctionnelle. Ces altérations peuvent néanmoins être atténuées par l’exercice. La capacité régénérative du muscle squelettique humain a été déterminée via deux paramètres complémentaires : le potentiel régénératif (la proportion de cellules satellites) et l’historique de régénération (les longueurs de télomériques) au cours du vieillissement et chez des sujets sportifs. La proportion de cellules satellites diminue avec l’âge alors que les longueurs télomériques restent stables. L’exercice aboutit à une augmentation de la proportion de cellules satellites et à une légère diminution des longueurs télomériques. Ces observations diffèrent néanmoins pour des sujets sportifs de haut niveau souffrant d’un syndrome de fatigue (FAMS) où la proportion de cellules satellites est similaire à celle observée chez les sujets sédentaires alors que les longueurs télomériques sont plus diminuées. La régénération musculaire dépend également du nombre de divisions que les cellules satellites sont capables de réaliser. Les cellules satellites isolées in vitro, appelées myoblastes, possèdent une capacité proliférative limitée, d’autant plus que le donneur est âgé. Au cours de la vie proliférative, les cellules non prolifératives s’accumulent et de façon plus accrue pour les cultures issues de donneurs âgés. Néanmoins, l’âge du donneur et l’amplification in vitro n’altèrent pas les capacités myogéniques des myoblastes (myogénicité, index de fusion). De plus, les myoblastes humains sembleraient posséder une résistance accrue à un stress oxydatif comparativement aux fibroblastes humains.
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