Titre : | Allogeneic stem cell transplantation corrects biochemical derangements in MNGIE |
Revue : | Neurology, 68, 21 |
Auteurs : | Rahman S ; Hargreaves IP |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2007 |
Pages : | p. 1872-1873 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | cellule souche ; chaîne respiratoire ; coenzyme Q10 ; lettre ; mitochondrie ; MNGIE ; muscle squelettique ; plaquette sanguine ; sang ; thérapie cellulaire ; transfusion sanguine |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Il s'agit ici de commentaires concernant les articles A-19445 / A-19446 26/07/2007 - Le point sur la MNGIE L'encéphalopathie myo-neuro-gastrointestinale ou MNGIE (Mitochondrial NeuroGastroIntestinal Encephalomyopathy) est caractérisée par l'association d'une ophtalmoplégie chronique progressive, d'une neuropathie périphérique, d'une atteinte de la substance blanche cérébrale et des troubles gastro-intestinaux faits d'épisodes récurrents de diarrhée et/ou de vomissements dus à des anomalies de la motricité intestinale. Les patients sont généralement très minces et de petite taille. L'ADN mitochondrial comme la fonction des mitochondries sont altérés. La MNGIE est une maladie génétique autosomique récessive due à des mutations dans le gène de la thymidine phosphorylase, enzyme responsable de la dégradation des deux nucléosides* thymidine et désoxyuridine. Dans la MNGIE, l'inactivité de la thymidine phosphorylase entraîne une accumulation de thymidine et de désoxyuridine. Ce déséquilibre biochimique (trop de thymidine et de désoxyuridine par rapport aux autres nucléosides*) provoquerait des altérations de l'ADN mitochondrial. Réduire les taux de ces deux nucléotides représenterait donc une stratégie thérapeutique intéressante dans la MNGIE. Une équipe italienne a expérimenté deux techniques thérapeutiques différentes pour réduire les concentrations de thymidine et de désoxyuridine circulant dans le sang. Une première approche a consisté à administrer des plaquettes, provenant de donneurs sains, chez 2 patients avec une MNGIE. Ce traitement a restauré transitoirement l'activité de la thyrosine phosphorylase circulante et a réduit les taux plasmatiques de thymidine et de désoxyuridine. Dans la seconde étude, l'équipe a transplanté des cellules souches allogéniques provenant du sang de cordon d'un donneur sain, chez 2 patients atteints de MNGIE. Chez le premier patient, la transplantation a échoué et le patient est décédé 3 mois plus tard. Chez le deuxième patient, la transplantation a entraîné une augmentation significative de l'activité de la thymidine phosphorylase et une réduction des concentrations plasmatiques de thymidine et de deoxyuridine. Ces études démontrent qu'il est possible de corriger les défauts biochimiques dans le sang des patients atteints de MNGIE mais l'amélioration clinique n'a pas été prouvée. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et pour faire la preuve que des traitements basés sur de telles techniques apportent une amélioration des symptômes. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=17515557&ordinalpos=5&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |