Title: | Modafinil for excessive daytime sleepiness in myotonic dystrophy type 1 - The patients' perspective |
Journal : | Neuromuscular disorders : NMD, 22, 7 |
Authors: | Hilton-Jones D ; Bowler M ; Lochmueller H ; Longman C ; Petty R ; Roberts M ; Rogers M ; Turner C ; Wilcox D |
Material Type: | Article |
Publication Date: | 2012 |
Size: | p. 597-603 |
Languages: | English |
Keywords : | adverse side effects ; daytime somnolence ; modafinil ; myotonic dystrophy type 1 ; review article |
Abstract: |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Dystrophie myotonique de Steinert : une enquête originale pour promouvoir l’usage du modafinil La maladie de Steinert (ou dystrophie myotonique de type 1) est une des maladies neuromusculaires les plus fréquentes chez l’adulte. Cette pathologie multisystémique touche le muscle squelettique, le cœur, l’appareil endocrine et le cristallin. Due à une expansion de triplets nucléotidiques CTG dans le gène DMPK, cette maladie se transmet sur un mode autosomique dominant. Les troubles de la vigilance diurne et, dans une moindre mesure, les troubles du sommeil nocturne sont fréquemment rapportés par la personne et/ou son entourage et peuvent être à l’origine d’une morbidité accrue. Depuis plusieurs années, le modafinil, un psychostimulant puissant, a été utilisé assez largement dans cette indication et ce malgré des études cliniques aux résultats peu probants. La décision récente de l’agence européenne du médicament de limiter l’indication du modafinil à la seule narcolepsie a semé le trouble tant chez les utilisateurs que chez les prescripteurs. Dans un article publié en février 2012, un groupe de myologues anglais font le point sur le sujet et sur les éventuelles conséquences de l’arrêt de la prescription. Ils rapportent les résultats d’une étude conduite auprès des prescripteurs et des utilisateurs actuels du modafinil,. L’analyse d’un questionnaire retourné par 118 patients sous modafinil fait clairement ressortir le caractère très bénéfique de cette médication tout comme la rareté des effets secondaires. Les auteurs considèrent que les paramètres utilisés lors des précédentes études cliniques n’étaient sans doute pas adéquats et qu’en conséquence il ne faudrait pas priver les patients atteints de dystrophie myotonique de Steinert dûment sélectionnés (c'est-à-dire avec une authentique hypersomnie diurne) d’un composé efficace. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&dopt=Citation&list_uids=22425060 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1016/j.nmd.2012.02.005 |
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