Titre : | Myopathie de Duchenne : innocuité de l’injection d’oligonucléotide antisens PPMO chez la souris mdx |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 03/09/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | biologie moléculaire ; créatine kinase ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; expression génique ; fonction musculaire ; immunohistochimie ; injection intraveineuse ; morpholino ; muscle squelettique ; saut d'exon ; souris mdx ; test de préhension |
Texte intégral : |
La myopathie de Duchenne ou dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est due à une mutation dans le gène codant la dystrophine. L’utilisation d’oligonucléotides antisens en représente une approche thérapeutique prometteuse pour restaurer la production d’une dystrophine, plus courte mais fonctionnelle, dans les muscles squelettiques. Plusieurs types d'oligonucléotides anti-sens libres ont été testés avec succès chez la souris mdx, comme les phosphorothioates et les morpholinos (PMO, pour phosphorodiamidate morpholino oligomers). Mais ces oligonucléotides antisens ont montré peu d’efficacité dans le muscle cardiaque. Pour contourner cet obstacle, des PMO conjugués à un peptide riche en arginine (PPMO) ont été développés et ont montré leur efficacité à restaurer l’expression de la dystrophine à la fois dans le muscle squelettique et dans le muscle cardiaque. Dans un article publié en juin 2012, une équipe américaine a évalué la toxicité et l’efficacité de l’injection de PPMO ciblant l’exon 23 de souris mdx pendant un an. L’injection, 2 fois par semaine, de 6 mg/kg de PPMO a montré une production de plus de 20% de dystrophine dans les muscles squelettiques et de moins de 5% dans le cœur. Des injections mensuelles de 30 mg/kg de PPMO ont montré une production de plus de 50% des niveaux normaux de dystrophine dans le muscle squelettiques et de 15% dans le cœur. La toxicité s’est avérée plus faible que celle des PMO. |
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