Titre : | La xénogreffe : un outil performant ! Protocole pour mieux suivre l’évolution d’une dystrophie musculaire : Xenograft: a powerful tool! Protocol to better follow the evolution of muscular dystrophy |
Revue : | Les Cahiers de Myologie, 35, HS2 |
Auteurs : | Mornet D |
Type de document : | Article |
Editeur : | AFM-TELETHON, 11/2019 |
Collection : | Les cahiers de myologie |
Pages : | p 47 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | commentaire ; dystrophie musculaire ; maladie neuromusculaire ; xénogreffe |
Résumé : | Cette revue [1] résume de manière précise les protocoles à utiliser pour programmer une thérapie permettant de limiter l’évolution de divers types de dystrophies musculaires humaines. Pour cela, la revue souligne qu’il est particulièrement efficace de réaliser des xénogreffes. On aura ainsi accès à un îlot de muscle squelettique humain pathologique dont on pourra suivre le processus de réparation et de régénération dans un environnement musculaire. En règle générale, le protocole à suivre pour pratiquer une xénogreffe implique l’utilisation d’une souris hôte immunodéficiente dont le muscle est altéré dans un premier temps de manière à créer chez cet animal une niche pour la greffe de cellules humaines dystrophiques. Les méthodes de pré-lésions musculaires incluent les rayonnements ionisants (RX), les perturbations mécaniques (gel-dégel), et l’utilisation d’agents pharmacologiques myotoxiques (cardiotoxine). Le type de cellule humaine à intégrer au muscle murin lésé peut concerner aussi bien des myoblastes, des cellules satellites, des cellules souches pluripotentes induites, des mésangioblastes, ou des cellules immortalisées précurseurs du muscle ou d’autres lignées cellulaires multipotentes et la méthode d’administration sera intramusculaire de manière locale ou de manière systémique. De plus, des interventions pour favoriser le développement musculaire sont obtenues par l’exercice poussé, par la stimulation électrique, par injection de petites molécules synthétiques, de facteurs de croissance, de la myostatine et de divers inhibiteurs du TGF-beta. Dans cette revue figure un vaste éventail de techniques disponibles pour aider les chercheurs dans la conception de futures expériences visant à créer des xénogreffes musculaires robustes chez les hôtes rongeurs. En résumé, il apparait que le champ des investigations concernant les xénogreffes est à encourager, non seulement en utilisant des méthodes bien établies, mais aussi en testant de nouvelles approches qui peuvent être applicables à diverses questions sur la biologie et la physiopathologie musculaire. |
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Documents numériques (1)
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