Titre : | Myosites : miR-1, un nouveau biomarqueur ? |
Auteurs : | S Marion, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 04/10/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | corticoïde ; créatine kinase ; maladie neuromusculaire ; marqueur biologique ; microARN ; myopathie inflammatoire idiopathique ; pneumopathie interstitielle |
Lien associé : |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Le taux de microARN-1 (ou miR-1) dans le sang pourrait être un marqueur biologique de l’activité de certaines myosites et de leur réponse au traitement. La dermatomyosite et la polymyosite font partie des myopathies inflammatoires. Elles sont liées à un dérèglement du système immunitaire, accessible à différents médicaments (corticoïdes notamment). Ces maladies peuvent toucher d’autres tissus que le muscle, à l’exemple des poumons. On parle alors de « pneumopathie interstitielle », qui nécessite de renforcer le traitement. Pour adapter leur ordonnance, les médecins utilisent différents indicateurs : les symptômes, des analyses de sang, l’imagerie... Un possible indice de maladie active... Une équipe de chercheurs japonais a évalué l’intérêt de mesurer la concentration dans le sang du microARN 1 (miR-1) pour le suivi des malades sous traitement. Leur étude rétrospective a inclus 22 personnes atteintes de dermatomyosite ou de polymyosite, dont 14 avaient une pneumopathie interstitielle. Leurs bilans sanguins ont été comparés à ceux d’un groupe de 41 personnes contrôles : 30 en bonne santé et 11 atteintes d’une autre maladie auto-immune (lupus érythémateux disséminé). Publiés en septembre 2019, les résultats de cette étude ont montré que le taux sanguin moyen de miR-1 était plus élevé chez les personnes atteintes de polymyosite ou de dermatomyosite que dans le groupe contrôle, et qu’il diminuait lorsqu’elles étaient traitées. ...et de résistance future aux médicaments De plus, parmi les personnes atteintes de myosite avec pneumopathie interstitielle, celles dont le taux sanguin de miR-1 était élevé au début du traitement avaient besoin d’une dose quotidienne de corticoïdes supérieure trois mois et demi plus tard et avaient reçu davantage de corticoïdes (dose cumulée) durant cette période que celles dont le taux de miR-1 était initialement normal. Avoir besoin d’une corticothérapie plus forte signifie une moins bonne réponse au traitement usuel. Le taux de miR-1 dans le sang pourrait donc aider, en amont, à prédire cette réponse. Au-delà, les auteurs de l’article envisagent que miR-1 pourrait jouer un rôle dans l’atteinte des muscles et des poumons. Cette hypothèse, qui reste à valider, conforte néanmoins le potentiel des micro-ARN, une grande famille de découverte relativement récente dans l’espèce humaine mais qui compte déjà plus de 2 500 membres. « Ce champ de recherche est en train de s’ouvrir, soulignait Serge Braun, directeur scientifique de l’AFM-Téléthon lors de la Journée de recherche clinique organisée en septembre 2018. À l’avenir, des microARN pourraient être utilisés pour le diagnostic de myopathies et le suivi de leur traitement, mais aussi comme agents thérapeutiques ». ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie MiR-1 pourrait être un biomarqueur utile au suivi de certaines myosites idiopathiques Non-codants, les microARN constituent un thème de recherches foisonnantes, tant pour élucider leur rôle pathogénique que pour explorer leur utilité comme biomarqueurs diagnostiques et/ou de suivi sous traitement, clé d’une médecine personnalisée. Les travaux récents d’une équipe japonaise illustrent leur potentiel en myologie. Ils ont porté sur les myopathies inflammatoires, des maladies auto-immunes qui peuvent avoir des manifestations extra-musculaires, et notamment pulmonaire avec survenue d’une pneumopathie interstitielle diffuse. L’étude menée au Japon a analysé, de façon rétrospective, les données cliniques et l’évolution sous traitement de 22 patients atteints de dermatomyosite (n= 11 dont 7 formes amyopathiques) ou de polymyosite (n= 7), dont 14 (64%) avaient une pneumopathie interstitielle. Leurs taux sériques de microARN-1 (miR-1), mesurés par PCR quantitative en temps réel, ont également été comparé à ceux d’un groupe contrôle composé de 30 sujets sains et 11 personnes atteintes de lupus érythémateux disséminé. Publiée en septembre 2019, les résultats de cette étude montrent : Le texte de cette Brève AIM est complet sur le document numérique attaché à cette notice |
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