Titre : | DMC avec déficit en mérosine : le système CRISPR/Cas9 étudié chez la souris |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 04/10/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | cellule de Schwann ; CRISPR/Cas9 ; dystrophie musculaire congénitale avec déficit primaire en mérosine ; gène LAMA2 ; maladie neuromusculaire ; mérosine ; souris ; souris dy2j |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Une nouvelle approche thérapeutique utilisant le système CRISPR/Cas9 est efficace dans 2 modèles de souris DMC1A. Le système CRISPR/Cas9 permet de réaliser des modifications dans le génome (méthode dite de « gene editing » ou édition du génome). Le principe consiste à cibler une séquence d’ADN ou un gène dans une cellule pour le modifier, le réparer, l’enlever… Il a été récemment démontré que le défaut génétique d’une souris modèle de dystrophie musculaire congénitale de type 1A (DMC1A) liée à des anomalies du gène LAMA2, la souris dy2j/2j, pouvait être corrigé en utilisant la technique CRISPR-Cas9. Cette approche se heurte, chez l’homme, à la grande diversité des mutations du gène LAMA2 (plus de 350 répertoriées dans le monde à ce jour). Dans un article publié en août 2019, des chercheurs américains ont utilisé le système CRISPR/Cas9 pour faire surexprimer une protéine structurellement proche de la laminine alpha-2, la laminine alpha-1, cette dernière n’étant pas exprimée dans le muscle ou la cellule de Schwann à l’état naturel. Là aussi, le système CRISP-Cas9 a été utilisé avec succès sur deux modèles de souris, la dy2j/2j et la dy3k/3k. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Déficit en mérosine et édition du génome : une nouvelle approche thérapeutique Les dystrophies musculaires congénitales (DMC) représentent un petit groupe de myopathies définies par leur précocité. Pratiquement toutes transmises selon un mode autosomique récessif, elles se traduisent par une hypotonie marquée dès les premiers jours ou mois de vie, un taux élevé de phosphocréatine kinase (CPK) dans le sang et un processus dystrophique mis en évidence par la biopsie musculaire. Le gène LAMA2 codant la mérosine (appelée aussi laminine alpha-2) est impliqué dans 30 à 40% des cas de DMC. Il correspond à la DMC1A selon la nomenclature internationale des DMC. Il a été récemment démontré que le défaut génétique du modèle murin de la DMC1A, la souris dy2j/2j, pouvait être corrigé en utilisant la technique CRISPR-Cas9. Cette technologie révolutionnaire permet de modifier le génome (gene editing) à l’aide de ciseaux moléculaires. Cette approche se heurte, chez l’homme, à la grande diversité des mutations du gène LAMA2 (plus de 350 répertoriées dans le monde à ce jour). Dans un article publié en août 2019, des chercheurs américains font état d’une thérapie innovante et générique (pour l’ensemble des cas de DMC1A) consistant à faire surexprimer une protéine structurellement proche de la laminine alpha-2, en l’occurrence la laminine alpha-1, cette dernière n’étant pas exprimée dans le muscle ou la cellule de Schwann à l’état naturel. Là aussi, la technique CRISP-Cas9 a été utilisé avec succès sur deux modèles de souris, la dy2j/2j et la dy3k/3k. |
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