Titre : | Myosites : un carnet aussi rose ! |
Auteurs : | S Marion, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 26/09/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dermatomyosite ; fertilité ; maladie neuromusculaire ; myopathie inflammatoire idiopathique |
Lien associé : | Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon |
Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Selon une grande étude menée en Suède, les femmes atteintes de myopathie inflammatoire deviennent aussi souvent maman que les autres. Quelques études menées à petite échelle avaient conclu que les femmes atteintes de myosite auraient plus de difficultés que les autres à avoir des enfants. Pour en avoir le cœur net, des chercheurs suédois ont conduit une analyse de très grande envergure, à partir de deux registres nationaux quasi exhaustifs, l’un portant sur la population suédoise et l’autre sur les soins prodigués à l’hôpital comme en ville. Cette étude a comparé 847 femmes atteintes de myosite à 4 202 femmes indemnes de ces maladies, toutes nées à partir de 1932. Elle ne retrouve aucune différence significative en matière de maternité entre les deux groupes. En moyenne, le nombre d’enfants par femme, l’âge du premier accouchement, l’intervalle entre deux naissances et la proportion de femmes qui n’ont pas eu d’enfants s’avèrent équivalents, qu’elles aient une myosite ou pas. Cependant, les femmes dont le diagnostic a été posé entre l’âge de 26 ans et celui de 45 ans ont tendance à avoir moins d’enfants. Celles atteintes de dermatomyosite diagnostiquée à cette même période de leur vie sont également plus nombreuses à ne pas avoir eu d’enfants (26,39% versus 19,50%). Dernier résultat, plus surprenant : les femmes atteintes d’une myosite juvénile et celles diagnostiquées entre 26 et 45 ans ont tendance à avoir leur premier enfant plus tôt que les autres, soit en moyenne à 23 ans, versus 25 ans pour la population générale. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Une étude menée en Suède conclut à la bonne santé reproductive des femmes atteintes de myosite. Réserve ovarienne réduite, taux de fertilité diminuée, besoin accru d’assistance médicale à la procréation... À en croire différentes travaux parus par le passé, la fertilité des femmes atteintes de myopathie inflammatoire serait réduite. Une étude menée à l’échelle de la population suédoise, sur deux grands registres nationaux (Swedish National Patient Register, Swedish Multigeneration Register) vient s’inscrire en faux. Elle a comparé 847 femmes atteintes d’une dermatomyosite juvénile, d’une dermatomyosite ou d’une « autre myosite » à 4 202 femmes indemnes de ces maladies, toutes nées à partir de 1932. La proportion de nulliparité, l’âge au premier accouchement, le nombre d’enfants par femme et l’intervalle entre deux naissances se sont avérés sans différence significative entre les deux groupes. Cette étude a également retrouvé : - un taux de fécondité plus bas et une proportion de nulliparité (26,39% vs 19,50%) plus importante pour les femmes dont le diagnostic de dermatomyosite a été posé entre l’âge de 26 ans et celui de 45 ans ; - un premier accouchement plus précoce (23 ans versus 25 ans) pour les femmes atteintes d’une myosite juvénile et celles dont la myosite a été diagnostiquée entre 26 et 45 ans. |
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