Titre : | SMA : un double traitement efficace chez la souris |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 26/09/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 ; gène ; gène SMN1 ; maladie neuromusculaire ; neurocalcine delta (NCALD) ; nusinersen ; oligonucléotide antisens ; souris |
Lien associé : | Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon |
Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Associer le nusinersen, qui agit sur SMN, à un oligonucléotide antisens anti-NCALD, qui n’agit pas sur SMN, est efficace dans une souris modèle d’amyotrophie spinale proximale liée à SMN1. Dans l'amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 (SMA) plusieurs stratégies thérapeutiques ont été mises au point pour augmenter la production de la protéine de survie des motoneurones, SMN. C’est le cas du nusinersen (Spinraza®), premier traitement de la SMA autorisé en Europe depuis 2017. Si ce traitement améliore les capacités motrices et augmente la durée de vie des patients, il ne permet cependant pas une guérison complète de la maladie. Les chercheurs étudient d’autres pistes thérapeutiques qui n’agissent pas directement sur SMN. En 2017, une équipe allemande avait mis en évidence chez des personnes atteintes de SMA ne présentant pas de symptômes une diminution de l’expression du gène NCALD (Neurocalcine delta). Elle avait également montré qu’une diminution de l’expression de NCALD dans différents modèles animaux de SMA améliorait leur capacité motrice. Dans une nouvelle publication, cette même équipe a mis au point un oligonucléotide antisens qui diminue l’expression de NCALD. L’association d’un traitement par nusinersen à ce traitement visant NCALD dans des souris modèles de SMA sévère encore présymptomatiques entraine une amélioration des souris. Ces travaux apportent la preuve de concept de l’efficacité de ce double traitement agissant sur SMN et agissant sur NCALD. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie L’association de deux traitements, l’un agissant sur SMN, l’autre non, est efficace dans des souris modèles de SMA. L'amyotrophie spinale proximale (SMA) est due à des anomalies du gène SMN1 qui code la protéine de survie des motoneurones, SMN. Elle comporte quatre types selon l’âge de début des premiers symptômes et le niveau moteur maximal atteint par l’individu (types I à IV). En 2017, une équipe allemande avait observé une diminution de l’expression du gène NCALD (Neurocalcine delta) chez des personnes atteintes de SMA asymptomatiques. Cette même équipe a étudié les effets d’un traitement combinant le nusinersen, premier traitement de la SMA autorisé en Europe depuis 2017 qui augmente la production de SMN à un oligonucléotide antisens visant à diminuer l’expression de NCALD. Testé dans des souris modèles de SMA sévère encore présymptomatiques, ce double traitement améliore : - les propriétés électrophysiologiques et la neurotransmission de la jonction neuromusculaire, - le développement de la jonction neuromusculaire, - la taille des fibres musculaires. Ces résultats apportent la preuve de concept de l’efficacité de ce double traitement. |
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