Titre : | Myasthénie auto-immune : une certaine sédentarité |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 25/04/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | acétylcholine ; exercice musculaire ; maladie mitochondriale ; maladie neuromusculaire ; myasthénie auto-immune ; récepteur cholinergique |
Lien associé : | Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon |
Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM L’activité physique de la majorité des 27 personnes atteintes de myasthénie, âgées en moyenne de 62 ans, qui ont participé à une étude suédoise, atteint le niveau d’exercice recommandé. Vingt-sept personnes atteintes de myasthénie auto-immune (âgées en moyenne de 62 ans) se sont prêtées à une étude menée par des chercheurs suédois et dont les résultats ont été publiés dans un article paru en novembre 2018. Toutes avaient reçu des consignes d’activité physique quotidienne selon les recommandations en vigueur pour les maladies chroniques et devaient porter un accéléromètre pendant sept jours consécutifs. Les données (score myasthénique, nombre de pas...) ont été comparées à celles de deux groupes de patients atteints soit de mitochondriopathie, soit de bronchite chronique. Même si une majorité de personnes atteintes de myasthénie auto-immune atteint le niveau d’exercice recommandé, les patients myasthéniques sont apparus relativement sédentaires par rapport à la norme sans que ce constat soit corrélé à la sévérité de la myasthénie. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Myasthénie auto-immune : une activité physique limitée. La myasthénie auto-immune provient d’un dérèglement du système immunitaire entrainant la production d’auto-anticorps dirigés contre un des éléments constitutifs de la jonction neuromusculaire. Caractérisée par un caractère fluctuant des symptômes et la présence d’un bloc synaptique à l’électromyogramme, la myasthénie se traduit par des paralysies à fort tropisme oculaire qui peuvent évoluer vers un déficit plus généralisé. La grande majorité des patients ont des autoanticorps dirigés contre le récepteur de l’acétylcholine (AchR) ou, plus rarement, contre le récepteur MuSK. L’origine exacte du dérèglement du système immunitaire est encore mal connue tout comme les facteurs, génétiques ou environnementaux, prédisposant à développer une myasthénie. Dans un article publié en novembre 2018, des chercheurs suédois se sont penchés sur les habitudes d’activité physique chez les personnes atteintes de myasthénie. Vingt-sept patients (âgés en moyenne de 62 ans) se sont prêtés à une étude laquelle consistait à porter un accéléromètre pendant sept jours consécutifs. Tous avaient reçu des consignes d’activité physique quotidienne selon les recommandations en vigueur pour les maladies chroniques. De nombreux paramètres ont été étudiés dont le score myasthénique et les données du capteur portatif (nombre de pas...). Les données ont été comparées à celles de deux groupes de patients atteints soit de mitochondriopathie soit de bronchite chronique. Même si une majorité de personnes atteintes de myasthénie autoimmune atteint le niveau d’exercice recommandé, les patients myasthéniques apparaissent relativement sédentaires par rapport à la norme. Pour autant, ce constat n’est pas corrélé à la sévérité de la myasthénie. |