Titre : | Myasthénie auto-immune : de l’intérêt d’améliorer l’endurance respiratoire |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 25/01/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | anticholinestérasique ; immunosuppresseur ; maladie neuromusculaire ; myasthénie auto-immune |
Lien associé : |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Effets bénéfiques d’un entrainement physique respiratoire à long terme dans la myasthénie auto-immune. Dans la myasthénie auto-immune, les complications respiratoires sont parfois observées dans les formes généralisées de la maladie et nécessitent une prise en charge particulière. Dans un article publié en novembre 2018, des chercheurs allemands rapportent avoir mis au point un programme d’entrainement physique destiné à renforcer l’endurance respiratoire. Testé chez dix-huit personnes atteintes de myasthénie auto-immune, le programme, qui comportait une phase initiale intensive d’un mois suivie de douze mois d’entretien, a été accompli en totalité seulement par douze patients. Un groupe témoin était constitué de personnes atteintes de myasthénie, qui ne suivaient pas le programme d’entrainement. Si les effets sur la fonction ventilatoire elle-même n’étaient pas manifestes, l’endurance respiratoire et surtout le score myasthénique mesurés à plusieurs reprises pendant la période d’entrainement se sont franchement améliorés. Les auteurs considèrent qu’un tel programme pourrait être mis en œuvre au domicile et proposé à un plus grand nombre de patients. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie La myasthénie auto-immune est une des maladies neuromusculaires fréquente à l’âge adulte. Dans les formes généralisées de myasthénie, le déficit musculaire peut être plus diffus et très invalidants, malgré les traitements médicamenteux conventionnels existants (anticholinestérasiques et immunosuppresseurs). Les complications respiratoires sont parfois observées dans les formes généralisées de la maladie et nécessitent une prise en charge particulière. Dans un article publié en novembre 2018, des chercheurs allemands rapportent avoir mis au point un programme d’entrainement physique destiné à renforcer l’endurance respiratoire. Testé chez dix-huit patients atteints de myasthénie auto-immune, le programme qui comportait une phase initiale intensive d’un mois suivie de douze mois d’entretien, a été accompli en totalité seulement par douze patients. Un groupe témoin était constitué de sujets atteints de myasthénie, qui ne suivaient pas le programme d’entrainement. Si les effets sur la fonction ventilatoire elle-même n’étaient pas manifestes, l’endurance respiratoire et surtout le score myasthénique mesurés à plusieurs reprises pendant la période d’entrainement se sont franchement améliorés. Les auteurs considèrent qu’un tel programme pourrait être mis en œuvre au domicile et proposé à un plus grand nombre de patients. |
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