Titre : | Vers un renouveau de l’échographie en pathologie neuromusculaire ? |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 05/08/2016 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | âge ; circulation sanguine ; compression nerveuse ; diagnostic ; dystrophie musculaire ; échographie ; éditorial ; étude transversale ; examen neurologique ; histoire de la médecine ; histopathologie musculaire ; maladie de Pompe à début tardif ; maladie neuromusculaire ; marqueur biologique ; myopathie congénitale ; myopathie inflammatoire idiopathique ; myopathie métabolique héréditaire ; myopathie mitochondriale ; polyneuropathie ; traumatisme du nerf |
Texte intégral : |
Texte intégral Beaucoup de pathologies neuromusculaires nécessitent, au moment du diagnostic et/ou du suivi du patient, des explorations permettant d’apprécier la morphologie et le bon fonctionnement qui du nerf qui du muscle. Si les explorations électrophysiologiques remontent à plus d’un siècle, les techniques d’imagerie sont de développement plus récent (dans les années 70). A l’heure où l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) semble avoir, du fait de sa grande précision et de l’amélioration continue des aimants, supplanté l’échographie, trois articles publiés dans la même revue en avril 2016 rassemblent des arguments solides pour penser que cette dernière reste promise à un bel avenir. Les auteurs y démontrent, preuves à l’appui, que les applications de l’échographie sont multiples y compris en pathologie nerveuse (visualisation des troncs nerveux, plexopathies...). Elle est moins coûteuse et moins encombrante, mais plus opérateur-dépendant que l’imagerie RMN (IRM). Les sondes se sont également améliorées et permettent désormais une excellente résolution même si l’on reste, pour l’instant, dans un espace réduit à deux dimensions. Des analyses quantifiées sont également disponibles. Chez l’enfant, elle est d’un rendement diagnostique au moins équivalent à l’EMG. Pour autant, le problème de l’hypoéchogénicité, physiologiquement croissante avec l’âge, et celui du manque de références normées (du fait d’un nombre limité d’experts dans le domaine) constituent des freins à son utilisation. Elle peut néanmoins être une technique complémentaire, notamment de l’EMG. |
Voir aussi : |
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