Titre : | Populations à risque de handicap et restrictions de participation sociale. Une analyse à partir de l'enquête Handicap-Santé auprès des ménages (HSM, 2008) |
Revue : | Dossiers Solidarité et Santé, 68 |
Auteurs : | Espagnacq M |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 09/2015 |
Pages : | p. 1-18 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | analyse de la marche ; CIH (Classification internationale des handicaps) ; classification du handicap ; données chiffrées ; enquête ; étude comparative ; exclusion sociale ; intégration professionnelle ; loi 2005 (handicap) ; motricité ; participation sociale ; personne handicapée ; reconnaissance administrative du handicap ; représentation du handicap ; schéma ; secteur d'activité ; trouble moteur ; vie quotidienne |
Résumé : |
La notion de handicap ne fait plus référence aujourd’hui aux seuls troubles fonctionnels de la personne mais également à l’interaction entre des limitations et l’environnement qui conduisent à des restrictions d’activité ou de participation sociale.
Cette étude dénombre à partir de l’enquête Handicap-Santé (2008-2009) les personnes à risque de handicap âgées de 20 à 59 ans vivant à domicile selon trois approches : celle des limitations fonctionnelles, celle d’une reconnaissance administrative d’un handicap et enfin d’un handicap ressenti. 4,6 millions de personnes appartiennent ainsi à une population à risque, dont 16 % cumulent les trois approches. Les restrictions d’activité dans la vie quotidienne, les difficultés d’accès à l’emploi et le fait de ne pas vivre en couple illustrent les restrictions de participation sociale qui sont importantes, particulièrement en cas de cumul des trois approches de handicap. Parmi les populations à risque de handicap, 15% ont une restriction d’activité. Les personnes à risque de handicap sont globalement moins diplômées et moins souvent actives. Parmi les personnes de 25 à 59 ans, les célibataires sont plus nombreux en cas de reconnaissance administrative du handicap. Reste que l’apparition précoce d’une déficience demeure un facteur d’exclusion important. (Résumé d'auteur). |