Titre : | Un produit dérivé de la MFM, le NM-score, prêt pour l’exportation |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 20/02/2015 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dystrophie musculaire congénitale ; maladie neuromusculaire ; MFM (Mesure de la fonction motrice) ; vie quotidienne |
Texte intégral : |
Les outils destinés à mesurer, le plus objectivement possible, la force et/ou la fonction motrice dans les maladies neuromusculaires ont tendance à se multiplier, du fait du développement de nombreux essais cliniques. La mesure de fonction motrice ou MFM est une échelle développée il y a une dizaine d’années par l'équipe du Centre de l’Escale à Lyon. Composée de 32 items cotés de 0 à 3, cette échelle explore trois dimensions : D1 pour la position debout et les transferts ; D2 pour la motricité axiale et proximale ; D3 pour la motricité distale. Le score maximal est de 96. Le NM-Score est un produit dérivé de la MFM (reprenant notamment les trois dimensions explorées), plus simple et moins stringent en termes de conditions de passation puisque reposant sur le ressenti de l’expérimentateur. Dans un article publié en mai 2014, l’équipe de l’Escale associée pour l’occasion au NIH américain a conduit une étude de validation d’une version anglaise du NM-Score. Suivant une méthodologie éprouvée et rigoureuse, les chercheurs ont pu tester cet outil dans une population de patients atteints de dystrophie musculaire congénitale et le comparer à d’autres échelles ou scores déjà validés. La validation s’est avérée probante. Les auteurs insistent sur l’intérêt d’intégrer dans le score donné par l’évaluateur le sentiment des parents ou des soignants. Si le NM-Score s’avère intéressant pour classer les patients dans des sous-groupes homogènes, ce qui peut intéresser à la fois les chercheurs et les thérapeutes au sens large, il reste assez peu sensible aux changements. |
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