Titre : | Dystrophinopathies et complications génito-urinaires : des troubles fréquents et liés en partie au vieillissement. |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 20/02/2015 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dystrophie musculaire de Becker ; dystrophie musculaire de Duchenne ; épidémiologie ; étude rétrospective ; infection bactérienne ; organe urogénital ; tableau clinique |
Texte intégral : |
Texte intégral de la brève Les dystrophinopathies constituent le groupe le plus important des maladies neuromusculaires. La myopathie de Duchenne (DMD) en est la forme la plus sévère. Elle se traduit par un déficit musculaire débutant en proximal et se compliquant d’une perte de la marche vers 10-12 ans, d’une insuffisance respiratoire restrictive puis d’une cardiomyopathie. Les progrès de la prise en charge (ventilation non invasive, chirurgie rachidienne) ont permis d’augmenter la survie d’une dizaine d’années en moyenne. Les complications génito-urinaires des dystrophinopathies ont jusqu’ici été assez peu étudiées à l’heure même où leur prévalence semble, du fait du vieillissement de cette population, en augmentation. Dans un article publié en octobre 2014, des chercheurs américains rapportent les résultats d’une analyse exhaustive des dossiers médicaux de 918 patients atteints de DMD ou de myopathie de Becker, identifiés par l’intermédiaire du réseau épidémiologique nord-américain MD-STAR. Au total, 9% des patients présentaient de telles complications : soit une dysurie, soit des infectieux urinaires, soit une lithiase (vésiculaire, rénale ou urétérale). Leur fréquence est particulièrement élevée chez les personnes ayant perdu la marche. Les auteurs soulignent la forte probabilité de sous-estimation de ces complications notamment en dehors du réseau des consultations neuromusculaires spécialisées lesquelles sont plus sensibilisées au problème. |
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