Titre : | De l’intérêt de l’entrainement pour lutter contre les phénomènes dysautonomiques observés dans la maladie de Charcot-Marie-Tooth |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 17/02/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | aérobic ; électrocardiographie ; épreuve d'effort ; étude de cohorte ; maladie de Charcot-Marie-Tooth ; statistiques ; système nerveux autonome |
Texte intégral : |
La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) correspond à un vaste ensemble de neuropathies héréditaires sensitivo-motrices caractérisées par une grande hétérogénéité clinique et génétique. En fonction des vitesses de conduction nerveuse, on distingue les formes démyélinisantes des formes axonales. Plus d’une trentaine de gènes sont impliqués dans les CMT. Des troubles du système nerveux autonome sont inconstamment associés au CMT mais représentent une gêne réelle pour certains patients. Ces troubles s’expliquent par l’atteinte des rameaux innervant le cœur et les vaisseaux. Cliniquement, il peut s’agir d’anomalies tensionnelles ou du rythme cardiaque, ou de mauvaises réponses au stress ou au froid. Dans un article publié en novembre 2011, un groupe de chercheurs de Saint-Etienne rapporte les effets bénéfiques d’un programme de ré-entrainement sur ces éléments dysautonomiques. Le même programme de ré-entrainement préconisé sur une période de 24 semaines s’était avéré positif dans une précédente étude sur la tolérance à l’effort, les performances motrices et les index fonctionnels. Huit patients atteints de CMT (4 CMT1A et 4CMT2) âgés de 33 ans en moyenne ont été recrutés et comparés à des volontaires sains. Le critère principal était la variabilité du rythme cardiaque. Même si l’échantillon étudié est de toute petite taille, l’amélioration est réelle au niveau des index sans que la relation de cause à effet ne soit clairement établie. |
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