Titre : | Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et fonctions cognitives dans la myopathie de Duchenne : corrélation génotype-phénotype. |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 03/09/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | cognition ; corrélation génotype-phénotype ; données chiffrées ; dystrophie musculaire de Duchenne ; étude de cohorte ; humain ; masculin ; test d'intelligence ; trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ; trouble du développement intellectuel |
Texte intégral : |
La myopathie de Duchenne ou dystrophie musculaire de Duchenne (DMD), due à des mutations dans le gène codant la dystrophine, est la myopathie la plus fréquente chez l’enfant. Si l’intérêt pour les aspects neurocomportementaux dans la DMD augmente, il existe encore peu d’étude sur le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) dans la DMD. Selon les études la fréquence du TDAH varie de 12 à 50% et les troubles de l’attention seuls autour de 25%. Dans un article publié en mai 2012, une équipe italo-britanique a réalisé une série de tests pour évaluer les fonctions cognitives et le TDAH chez 103 garçons atteints de DMD. Les problèmes d’attention avec ou sans hyperactivité étaient les plus fréquents (n=33, 17/33 déficit de l’attention avec hyperactivité et 15/33 déficit de l’attention seul). Parmi eux, 27 garçons (soit 24,6%) présentaient une déficience intellectuelle, et 33 garçons (soit 32%) avaient un TDAH. Le TDAH ne semble être liée ni à la capacité de marche (marchant ou non marchant) des patients ni à leur type de traitement par corticostéroïdes (traitement quotidien, traitement intermédiaire ou pas de traitement). En revanche, le risque de TDAH est plus fréquent chez des patients avec des mutations touchant les isoformes de dystrophine exprimées dans le cerveau (Dp140 et Dp71). |
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