Titre : | Evaluation de trois approches de thérapie génique pour le traitement des dysferlinopathies : miniprotéine, compensation et trans-épissage |
Auteurs : | Monjaret F, Auteur |
Type de document : | Thèse/Mémoire |
Année de publication : | 2012 |
Pages : | 291 p |
Langues: | Français |
Mots-clés : | anoctamine 5 ; cerveau ; dysferline ; dysferline (maladie neuromusculaire liée à) ; enzyme de restriction ; épissage alternatif ; néomycine ; surexpression génique ; thérapie génique ; vecteur AAV8 |
Résumé : |
Les dysferlinopathies sont des maladies musculaires dues à une déficience en protéine dysferline, codée par le gène DYSF. Dans ce travail de thèse, trois approches thérapeutiques ont été évaluées pour ces pathologies, sur des modèles cellulaires et murins.
Un variant transcriptionnel court de la dysferline a été vectorisé dans un AAV8r et injecté dans le modèle murin Bla/J, déficient en dysferline. L’analyse des muscles des animaux traités montre une augmentation de la résistance des fibres musculaires au stress mécanique, mais n’apporte pas de correction histologique. Cette étude souligne également la toxicité de cette miniprotéine. L’anoctamine 5, impliquée dans des pathologies et des activités similaires à la dysferline, a été testée en tant que protéine compensatrice. L’anoctamine 5 surexprimée dans le modèle Bla/J ne permet pas la restauration d’un phénotype normal. La compensation de DYSF par ANO5 n’est donc pas une voie thérapeutique à exploiter pour les dysferlinopathies. Enfin, une thérapie génique par chirurgie de l’ARN dysferline a été évaluée en utilisant le trans-épissage médié par le splicéosome (SMaRT). La preuve de principe de la reprogrammation d’un minigène dysferline a été faite (ARN et protéine trans-épissée obtenus in vitro). L’efficacité du SMaRT dans un contexte endogène s’est en revanche révélée faible, et n’a pas permis la restauration d’une protéine dysferline fonctionnelle dans des myoblastes humains. De plus, l’observation de l’expression de protéines directement à partir du RTM (RNA-trans-splicing molecule) a fait apparaître des limites à l’utilisation du SMaRT pour la thérapie génique, et en particulier pour les dysferlinopathies. |
Type de thèse : | Thèse de Doctorat |
Lien associé : | Thèse en ligne |