Titre : | Dystrophies musculaires des ceintures : thérapie cellulaire avec des mésangioblastes dérivés de cellules souches pluripotentes induites chez la souris |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 02/10/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | alpha-sarcoglycane ; cellule souche ; cellule souche pluripotente induite ; culture cellulaire ; fibroblaste ; histopathologie ; humain ; immunofluorescence ; LGMDR3 liée à l'alpha-sarcoglycane ; muscle squelettique ; myoblaste ; phénotype ; phosphatase alcaline ; souris ; thérapie cellulaire |
Texte intégral : |
Un déficit en α-sarcoglycane est à l’origine de la dystrophie musculaire des ceintures de type 2D (LGMD2D). Les mésangioblastes sont des cellules souches des parois des vaisseaux sanguins, testés en thérapie cellulaire dans la dystrophie musculaire de Duchenne. Dans un article publié en juin 2012, une collaboration internationale a exploré une stratégie de thérapie cellulaire dans la LGM2D. Les auteurs ont observé un déficit en mésangioblastes dans le muscle de patients atteints de LGMD2D ne permettant pas une transplantation autologue de ces cellules. Du coup, ils ont développé des cellules souches pluripotentes induites (iPS) à partir de myoblastes ou de fibroblastes de patients atteints de LGMD2D qu’ils ont ensuite ré-induites en cellules de type mésangioblastiques. Après expansion, ces mésangioblastes dérivés de cellules iPS ont été génétiquement corrigés à l’aide d’un vecteur lentiviral transportant le gène α-sarcoglycane puis administré dans une souris immunodéficientes déficientes en α-sarcoglycane. Les fibres musculaires de ces souris ont exprimé l’α-sarcoglycane et leur aspect dystrophique a été amélioré. |
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